dimanche 25 octobre 2009

LES GAGNANTS


L’Islam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allah,[1] comme Allah le demande.
Achchaytane,[2] l’ennemi d’Allah,[3] s’oppose à cette Adoration depuis la création du premier être humain, Adame[4] bénédiction et paix sur lui, et s’y opposera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Les actions de l’ennemi d’Allah échouent contre ceux et celles qui font de leur mieux pour Adorer Allah, comme Allah le demande.


BOUAZZA

[1] Dieu.
[2] Satan, iblis.
[3] Satan, ceux et celles qui refusent la Lumière, restent dans les ténèbres, les perdants.
[4] Adam, bénédiction et paix sur lui.

dimanche 18 octobre 2009

« BLANC » ET « NOIR »


L’invasion de l’Afghanistan se renforce, celle de l’Iran se prépare, l’occupation de l’Iraq continue, les horreurs du camp de concentration de Guantanamo installé à Cuba, pays dit « indépendant », perdurent ainsi que ceux d’autres bagnes disséminés ailleurs, l’oppression de nombreuses populations se maintient…
J’en passe et des pires…
L’homme « noir » installé à la maison « blanche », comme Président de l’impérialisme américain, responsable de ces crimes et d’innombrables autres partout, se voit attribué un prix dit prix Nobel de la « paix ».
Et voilà que des propagandistes et autres chantres « blancs » et « noirs » en font, entre autres, l’aboutissement des luttes des noirs contre l’apartheid en Amérique du Nord !
Lier le combat des esclaves noirs et de leurs enfants aux USA[1] à ce genre de mise en scène, c’est contribuer à alimenter la confusion.
Les croyants et les croyantes ont à s’éloigner de cette confusion, des méfaits de cette pollution pour chercher la clarté, aller vers l’air vif et sain, pour continuer la Marche dans la Voie du Message.
Ils ont à ne pas se gaspiller.
Ils ont à être vigilants et à invoquer Allah pour bénéficier du discernement.
Le plus noble d’entre nous auprès d’Allah est le plus pieux.



BOUAZZA


[1] United States of America (États-Unis d’Amérique), créés suite à l’invasion des européens qui ont exterminé les populations autochtones, appelées les Indiens.
Les Indigènes exterminés, les envahisseurs ont fait venir des populations noires d’Afrique et une société esclavagiste a été mise en place.

samedi 10 octobre 2009

LE SAVANT DE MARSEILLE




Il est « enseignant » dans un « bahut »[1] classé « zone d’éducation prioritaire »[2] où lui et des collègues s’échangent des pétards[3], se roulent des pelles, se tripotent dans des recoins, se font des pipes, se lèchent, baisent dans les chiottes, se rejoignent dans les véhicules pour fricoter et aménager diverses rencontres afin de se livrer à des enculeries et autres explorations anatomiques.
Lorsqu’il pense au « chemin parcouru », il est fier de sa « réussite ».
Il peut s’offrir à loisir des femelles dites épouses, des putes[4] en mal de reconnaissance qui accueillent sa bite à orifices ouverts : Bouches affamées, vagins boulimiques, postérieurs insatiables.
Une manière d’honorer l’école « laïque et républicaine ».
Il fait semblant[5] de s’intéresser à « ses » élèves et il compte, durant sa « carrière », faire de l’un d’eux au moins, un « savant » comme lui.
Un « savant » de Marseille.[6]
Il souligne toutefois que ce n’est pas gagné avec des « attardés » qui ne savent même pas que « l’être humain descend du singe ».
Mais il garde foi en la « science ».
Il pousse même la « science » jusqu’à proclamer que ceux et celles qui font de Adam[7] et de Ève[8] les parents de l’humanité, sont des « ignorants » qui font « honte » à l’école « laïque et républicaine ».
Et c’est sur la pédagogie « laïque et républicaine » expliquée dans les instructions ministérielles, qu’il s’appuie pour interdire à « ses » élèves de lui poser des questions auxquelles il ne sait pas répondre, du genre pourquoi lui a « évolué »[9] alors que les autres descendants sont restés des singes ?

BOUAZZA



[1] Lieu dit d’enseignement.
[2] ZEP pour l’administration. ZEB pour des élèves (pénis en arabe).
[3] Des joints au cannabis ou autre.
[4] Les putes célibataires, avides de considération, ne manquent pas mais l’intéressent moins.
[5] Il s’y connaît pour faire semblant.
[6] Ne pas confondre avec le savon de Marseille et ses propriétés bienfaisantes.
[7] Adame, bénédiction et paix sur lui.
[8] Hawwa, qu’Allah l’agrée.
[9] Il est appelé le macaque.

mercredi 7 octobre 2009

COMPAGNONS

Ils ne comptent pas le temps et ne mesurent pas l’espace.
Leur corps supporte la soif, la faim, la fatigue et tout le reste.
Ils sont dans la Marche.


BOUAZZA

lundi 5 octobre 2009

LES COALISÉS



Dans les médias, des pions se relaient régulièrement pour disserter et autre sur les actions menées partout « par les États Civilisés en faveur de la paix » :
« N’oubliez jamais les menaces de l’homo-islamicus. Ses capacités de nuisance sont terrifiantes. Il ne pense qu’au terrorisme. Depuis toujours.
Les mosquées, les logements, les hôpitaux, les écoles, les magasins, les restaurants, les hôtels, les piscines, les terrains de sport, les plages, les usines, les administrations, les monuments historiques, les sites archéologiques, les jardins, les fermes, les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les océans, le sol, le sous-sol, l’espace et autres sont utilisés pour dissimuler tout ce qui peut servir à détruire les États Civilisés que nous représentons.
Des bases aériennes souterraines en béton armé sont camouflées dans des montagnes. Des hélicoptères, des chars, des blindés et autres sont stationnés dans des grottes. Des casernes des plus modernes sont enterrées dans le désert. Des bunkers aussi. Des terroristes ont des sosies. Des stocks de munitions, de missiles, d’obus à têtes chimiques ne se comptent plus. Des chambres à gaz sont prêtes. Des leurres sont indétectables : Les défenseurs de notre Civilisation croient avoir bombardé un repaire d’islamistes et une cache d’armes,[1] mais en réalité, le repaire d’islamistes et la cache d’armes n’ont pas été bombardés. Les défenseurs de notre Civilisation sont ainsi acculés à commettre des bavures et des dégâts collatéraux que les barbares exploitent dans leur propagande qui fait de nous des criminels.
Les armes[2] de destruction massive de l’homo-islamicus sont partout. Certes, nous n’arrivons pas à les trouver parce qu’elles sont bien cachées, mais nous avons tous les droits de les rechercher en utilisant tous les moyens, y compris nos armes nucléaires et atomiques parce que nous sommes Civilisés et nous savons, nous, les utiliser conformément au droit international. Nous devons renforcer la légitime défense afin de maintenir la paix dans le monde. Nos actions sont pacifiques et les barbares que nous combattons sont pour la guerre.[3]
L’Organisation des Nations Unies (l’ONU)[4] est avec nous, ainsi que des États de musulmans modérés[5] dont l’un des responsables vient de déclarer :
─ Ci fri qui li Lipirti i li droua di loum, ci ni pa afic li tirrouristes qui ti li zoura. Alour, il fou difoundre li droua intirnatiounal di loup-nu.[6]
l’Histoire, avec hache majuscule, ne nous pardonnera pas de ne pas nous mobiliser pour la paix. »[7]


BOUAZZA



[1] Pour les États « Civilisés » c’est une mosquée, un logement, un hôpital, une école, un magasin, un restaurant, un hôtel, une piscine, un terrain de sport, une plage, une usine, une administration, un monument historique, un site archéologique, un jardin, une ferme, un ruisseau, une rivière, un fleuve, un océan, le sol, le sous-sol, l’espace et autres.
[2] Les États « Civilisés » sont les producteurs du simple pistolet à la bombe atomique et aux armes les plus sophistiquées. C’est eux qui alimentent le marché des ventes et des trafics d’armes, qui provoquent, qui entretiennent et qui orientent les affrontements armés au niveau mondial.
[3] Des « arguments » de cet acabit sont servis à une « opinion publique » qui se targue de « rationalisme » et « justifient » par exemple l’occupation de la Palestine, la destruction de l’Iraq ou de la Tchétchénie, l’invasion de l’Afghanistan et autres.
[4] Loup-nu (l’ONU).
[5] Structures au service des intérêts des États « Civilisés ».
[6] C’est vrai que la Liberté et les droits de l’homme, ce n’est pas avec les terroristes que tu les auras. Alors il faut défendre le droit international de l’ONU.
[7] Loup-nu (l’ONU) a proclamé le 21 septembre journée mondiale de la paix.

dimanche 20 septembre 2009

HABIT DE RÊVE



Mon beau-frère, le mari de ma sœur décédée il y a trente neuf ans,[1] portait l’habit que je voulais.
Au dessus d’une robe claire, ce long habit fin, d’un noir transparent, est complètement ouvert devant.
Comment mon beau-frère a-t-il su que je voulais cet habit ?
Il marchait et je le suivais pour bien voir l’habit de plus prés, en soulignant que cet habit noir transparent est conçu pour mettre en relief le blanc sur lequel il doit être porté.
Mon beau-frère précisait que l’habit était pour moi et qu’il l’avait mis afin que je puisse mieux le regarder.
À mon réveil, j’ai passé un bon moment de la matinée à penser à cet habit que j’ai déjà vu, porté par d’autres, et que je rêve de porter

BOUAZZA


[1] Elle avait vingt huit ans, et moi vingt.

mercredi 16 septembre 2009

PERFORMANCE


Quelle que soit la nature de la compétition dans le domaine dit du « sport » par exemple, la « spécialité » des participants de la France est de « justifier » d’avance leur défaite.
Ils excellent en effet, avec des commentateurs dits « sportifs » et des « supporters », à se plaindre de « problèmes physiques » survenus juste avant les rencontres, de « blessures » qui compromettent la préparation, de « complications » qui ne permettent pas de récupérer et de « fatigues »[1] qui ne sont pas bonnes pour le moral.
Dans le domaine des lamentations, la médaille d’or leur revient sans conteste.
C’est toujours la faute à quelque chose ou à quelqu’un.
Lorsque l’adversaire ne fait pas le poids et que la « victoire » est sûre, de gros moyens sont mobilisés pour attribuer à l’adversaire une « puissance redoutable » afin de faire croire par la suite que la « victoire » a nécessité un « dur combat » qui a fait appel à toutes les forces pour le « triomphe des valeurs supérieures qui distinguent la France depuis toujours ».
Le discours « dominant », construit sur l’égoïsme, le chauvinisme, le mépris, l’arrogance et autres critères de ce genre, ne sait pas quoi « inventer » pour continuer à cultiver cette « caractéristique ».
Le code des valeurs des croyants et des croyantes est Autre.
L’humilité en fait partie.

BOUAZZA

[1] Les conditions climatiques sont bien entendu mises à contribution dans cet ensemble.

dimanche 13 septembre 2009

L’ENNEMI



« Ô Notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fait pas miséricorde, nous serons très certainement parmi les perdants. »[1]
C’est la précieuse invocation adressée à Allah[2] par nos parents[3] Adame[4] et Hawwa[5] après avoir cédé à la tromperie d’achchaytaane,[6] alors qu’Allah les a mis en garde contre cet ennemi.[7]
Allah a pardonné à nos parents. Ce fut pour l’être humain le début de l’existence ici-bas, et le commencement du Message que les Prophètes et les Messagers[8] ont eu pour mission de transmettre.
Avant même de les créer, Allah dans Toute Sa Puissance, savait bien entendu que nos parents allaient désobéir en mangeant[9] de l’arbre qui leur était interdit, cédant à la tromperie d’iblis[10] qui les fit sortir de là où ils étaient et qu’ainsi, devait débuter pour l’humanité l’existence ici-bas.
Allah accepte le repentir et pardonne. Et dans Son Infinie Miséricorde, Il nous a adressé le Message pour nous sortir des ténèbres à la Lumière.
Le Message[11] nous appelle à l’Islam,[12] c'est-à-dire à l’Adoration d’Allah, comme Allah le demande. [13]



BOUAZZA



[1] Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’enceinte du Paradis, Les limbes, ayate 23 (verset 23).
[2] Dieu.
[3] Les parents de l’humanité.
[4] Adam, bénédiction et paix sur lui.
[5] Ève, qu’Allah l’agrée.
[6] Iblis, satan.
[7] Voir Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albqara (le « r » roulé), La vache, ayate 30 à ayate 39 (verset 30 au verset 39).
[8] Bénédiction et paix sur eux.
[9] Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta Ha, ayate 116 à ayate 124 (verset 116 au verset 124).
[10] Avant de le créer, Allah, Seigneur des Univers, connaissait bien entendu, le rôle d’achchaytaane, l’ennemi de l’être humain jusqu’à la fin de notre existence ici-bas.
[11] Depuis Adame (Adam), bénédiction et paix sur lui.
[12] À ne pas céder aux tromperies de l’ennemi.
[13] « On » disserte sur « l’évolution », soulignant le « progrès », la « modernité », le « développement » et autres, de manière à écarter ce qui a trait à l’Islam et à accentuer ce qui se rapporte à l’égarement et à l’involution.

jeudi 10 septembre 2009

DISTANCE ACADÉMIQUE

Mis en place par des pays dominants, des « États » s’adonnent à des pratiques féroces et abjectes.
Des « États » qui contribuent à semer la désolation, la désagrégation, la décomposition et la pourriture.
Des « États » bâtis sur le crime à divers niveaux, les massacres, les carnages, les vols, les humiliations, la corruption et le vice.
Des « États » de la puanteur qui, tel un virus, répandent la contamination par des germes de la putréfaction.
Des « États » répugnants, ignobles, abominables et insatiables.
Des « États » de trafiquants qui ont recours aux pillages, aux dépossessions, aux falsifications et aux trucages.
Des « États » de la terreur.
Des « États » de l’obscurantisme.
Des populations connaissent les séquestrations, les enlèvements, les arrestations arbitraires, les disparitions et les éliminations.
Des hommes, des femmes et des enfants n’ignorent rien des pratiques cruelles, des persécutions, des tortures et des supplices de ces « États ».
Ces « États » de sinistre réputation, « États » de « l’indépendance dans l’interdépendance », se maintiennent en servant leurs employeurs : Le système bancaire international, le néo-colonialisme, l’impérialo-sionisme.
Ces employés sont autorisés à s’offrir leurs « propres »[1] domestiques qu’ils prennent y compris parmi ceux et celles qui ont subi le pire de leurs pratiques.
Ils chargent certains de ces domestiques d’user de verbiages stériles, de phraséologies creuses, d’images lamentables, de dialectique minable, ou autres pour tenter, par un emballage qui se veut «soigné», de faire croire que le «produit» est malgré tout présentable ou peut le devenir.
Ils leur permettent même de faire de « l’opposition », en ayant recours à la critique et à la dénonciation pour mieux faire passer la tromperie.
Ces domestiques cherchent à faire oublier ce qu’ils sont et se mettent alors à disserter sur ce qu’ils appellent la « distance académique»[2] qui leur permet d’avoir une « approche constructive » et une « participation positive » pour « changer la situation ».
Ils sont dans les ténèbres.



BOUAZZA

[1] Dont la saleté dégouline de partout.
[2] Expression qui se veut « savante » pour écarter les condamnations.

mercredi 9 septembre 2009

SOUMISSION




Ils sont en « métropole » depuis longtemps. Ils veulent être des « battants » et font ce qu’ils peuvent pour plaire au « dominant ». Lorsqu’ils parlent ou écrivent, ils ont recours à des termes recherchés parce qu’ils ont toujours peur de ne pas être à la « hauteur ». Ils déclament sur tous les tons et conjuguent à tous les temps leur allégeance au « dominant », mais celui-ci continue de les regarder comme quantité négligeable.
Que faire d’autre ?
Ils ont des origines de pays dits « arabo-musulmans ». Le « dominant » déteste. Ils lui emboîtent le pas et tentent une « nouvelle » approche.
Le « dominant », rejetant l’Islam et le combattant depuis toujours ─ et encore plus en ces temps où tout est mis en oeuvre pour s’attaquer partout aux croyants et aux croyantes accusés de tous les maux ─ leur offre l’occasion, en leur qualité de « musulmans », de s’exprimer et de soutenir que « le déclin des musulmans est dû principalement à l’Islam […] empêchant ses adhérents de participer au progrès de l’humanité […] ; en conséquence, plus vite les peuples musulmans seront émancipés des croyances et des règles sociales de l’Islam pour adopter le mode de vie de l’Occident, mieux cela vaudra pour eux-mêmes et pour le reste du monde… »[2]
Ils participent aux hostilités mais prétendent militer pour la « rénovation » afin de faire triompher un « islam modéré », « cartésien », « civilisé », « laïc ».
Le « dominant » leur ouvre les médias qui « comptent », les maisons d’édition « sérieuses », les cercles de « qualité » et les voilà qui veulent en finir avec les « indigènes », les « ignorants », les « fanatiques », les « obscurantistes », les « terroristes » pour renforcer la « liberté », la « démocratie », les « droits de l’homme » et tout le toutim.[3]
Ils s’appuient sur leurs souteneurs du moment qui leur balisent le parcours selon les désirs du « dominant », afin d’emprunter de « nouveaux sentiers ». Ils saupoudrent d’un zeste de psychanalyse, d’un chwiya[4] de sexologie et font jouir le client.
Par cette soumission, ils espèrent que soient reconnus leurs « atouts », jusque là ignorés.
De la cendre qu’éparpille le vent.
Le Message d’Allah[5] depuis Adame[6] jusqu’à Mohammad[7] est Un. C’est le même Message. Il concerne les Univers.
Les Prophètes et les Messagers[8] ont eu pour mission de faire connaître ce Message.
Chacun est libre de croire ou de ne pas croire.
Chacun assume les conséquences de son choix devant Allah, Seigneur des Univers.
La base du Message est l’adoration d’Allah par delà les rives du temps et de l’espace.
Cette adoration n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de secte, de classe sociale, de sexe, de langue, de parti politique, de nationalité, de pays ou d’État.
L’Islam consiste à adorer d’Allah, comme Allah le demande.
Dans Alqoraane[9] qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message, Allah fait appel à notre raison et nous invite à nous remémorer pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
Se remémorer, c’est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, choisir, agir.
« Ce ne sont pas les musulmans qui font la grandeur de l’Islam, mais l’Islam qui fait la grandeur des musulmans ».
Les croyants et les croyantes ne l’ignorent pas. Ils sont convaincus qu’il faut fournir des efforts constants pour lutter contre les ténèbres. Ils sont conscients de tous les dégâts causés par ceux qui alimentent la décadence « au nom de l’islam ». Ils savent, de Source Sûre, que l’Islam est la Lumière ici-bas et dans l’au-delà.

BOUAZZA

[1]
Par Ton Seigneur, Nous les interrogerons tous sur ce qu’ils faisaient.
Alqoraane (Le Coran), sourate 15 (chapitre 15), Alhijr (région au nord de l’Arabie. Celle du Prophète Saalih, bénédiction et paix sur lui), ayate 92 et ayate 93 (verset 92 et verset 93).
[2] Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976, P. 176,177 (ces mots font partie du discours de ceux et de celles qui ont combattu et combattent les croyants et les croyantes).
[3] Les services spécialisés du « dominant » ont une longue pratique de l’utilisation des « compétences » de leurs « arabes de service ».
Dans les administrations, les universités, les établissements scolaires,les médias, les entreprises, les organismes de spectacles, de sport, de cultes, les associations et autres, ils continuent d’entretenir un « domaine réservé » où ils placent des « exilés d’opinion », des « réfugiés politiques », des « combattants de la liberté », des « écrivains », des « penseurs », des « philosophes », des « artistes », des « journalistes », des « intervenants » de radio, de télévision, des « militants multi-cartes » gardés parmi les accessoires utilisés et utilisables.
Ces mêmes services spécialisés « aident » les employés mis à la tête des « États » des pays dominés, dans le cadre de « l’indépendance dans l’interdépendance », à transférer en métropole, « lieu sûr », les produits des interminables malversations. Ces employés continuent de déposer chez le « dominant », une grosse partie des revenus du vol et de la corruption.
[4] Mot de la langue Arabe pour dire un peu.
[5] Dieu.
[6] Adam, bénédiction et pais sur lui
[7] Dernier Messager et Prophète, bénédiction et paix sur lui.
[8] Bénédiction et paix sur eux.
[9] Le Coran (le « r » roulé dans Alqoraane).

samedi 5 septembre 2009

DÎNER

« Le sommet du G 20 » s’est tenu à Londres, en Grande-Bretagne, le jeudi 2 avril 2009.
Afin que les USA[1] et l’UE[2] ne se sentent pas seuls, « ils » ont fait venir l’Arabie, la Turquie, l’Indonésie et quelques autres.
Barack Obama,[3] dit président des USA, qui a débarqué chez Gordon Brown, dit premier ministre britannique, dès le mardi 31 mars, a tenu à nous faire part de sa joie d’avoir parlé de dinosaures avec les deux fils de ce dernier, après avoir échangé avec lui sur l’Afghanistan (occupé par l’armée impérialo-sioniste) et l’Iran (où une intervention de l’armée impérialo-sioniste est programmée).
Barack Obama avait aussi rassuré « ceux qui s’inquiétaient », que Nicolas Sarkozy, dit président de la France, qui faisait croire qu’il pourrait quitter le dîner « si rien de concret n’est décidé », restera à table jusqu’à ce qu’il soit autorisé à la quitter. Et c’est ce qui s’est passé. Mais en fait, c’est quoi « le sommet du G 20 » ?
Une rencontre internationale de « représentants » de quelques États, chargés d’essayer de faire croire qu’ils « se préoccupent des problèmes des populations du monde et agissent pour les régler ».
Ces « représentants » se rencontrent, et un dîner leur est offert par ceux qui leur distribuent les rôles.

BOUAZZA

[1] United States of America (États-Unis d’Amérique).
[2] Union européenne. Groupement de plusieurs États d’Europe avec, pour objectif lointain, la constitution d’une union.
[3] Installé à la Maison Blanche pour donner par la couleur de sa peau « noire », une autre image « positive » de l’impérialisme USA.

mercredi 2 septembre 2009

QUELLE FAMILLE ?



À travers le temps et l’espace, les relations entre les proches ont donné lieu, donnent lieu et donneront lieu à différentes approches.
Il arrive par exemple dans ces relations que le sens de ce qui est important soit confus et que la portée du lien ne soit pas saisie.
Les relations entre les proches peuvent alors en souffrir et se traduire par des dégâts.[1]
Cependant, lorsque le sens et le lien sont compris, les relations peuvent déboucher sur le meilleur.
En effet, nul ne peut égarer une personne à qui Allah[2] accorde la Guidance.[3]


BOUAZZA


[1] Qui peuvent « gâcher la vie » comme il est dit en langage courant.
[2] Dieu.
[3] Alhidaaya en langue Arabe.

lundi 31 août 2009

ATTAQWA



En France, il y a des enfants blonds et d’innombrables autres qui ne le sont pas.
Lorsqu’ils vont à l’école, les uns et les autres sont des écoliers.
Cependant, pour continuer à alimenter une sorte de rituel qui tient à présenter la France comme le pays des enfants blonds, chaque rentrée scolaire sert à rappeler que c’est la fin des vacances pour « nos chères têtes blondes ».
Les croyants et les croyantes savent que parmi les êtres, le plus noble auprès d’Allah,[1] l’est par la piété.[2]

BOUAZZA


[1] Dieu.
[2] Attaqwa en langue Arabe.

vendredi 28 août 2009

PRIVILÈGES


C’est le mois de ramadane.[1]
Les croyants et les croyantes ont le privilège de jeûner.
Du Bonheur.
Nous sommes reconnaissants à Allah[2] pour ce privilège et pour tous les privilèges de l’Islam.[3]

BOUAZZA

[1] Ramadan.
[2] Dieu.
[3] L’Islam consiste à faire de son mieux pour adorer Allah, comme Allah le demande.

mardi 25 août 2009

QUE FAIT-ELLE?



Dès le lendemain de mon arrivée dans le Sud-Est de la France où je passe un certain temps en été, je mets tout en place pour qu’elle ne manque de rien et je l’attends.
En général, elle est au rendez-vous et ne me prive pas de sa compagnie. Les quelques moments passés avec elle, sont une richesse inépuisable.
Son long périple pour arriver dans la région, n’affecte pas sa beauté : Douceur du regard, finesse de la démarche, splendeur de la parure.
Dans le jardin où je l’attends, avec des arbres, des fleurs, des oiseaux et autres, nous glorifions Allah,[1] Seigneur des Univers.
À l’endroit où elle se trouve, je sais, de Source Sûre, qu’elle fait de même et accomplit ce pour quoi elle a été créée.
Comme les autres tourterelles.

BOUAZZA

[1] Dieu.

lundi 24 août 2009

SYLVAIN



Sa peau est noire. Comme celle de Bilal.[1]
Son cœur est couleur d’Espoir.
Il a fréquenté le même collège que mon fils aîné, dans la banlieue de Paris, en France.
Ils se sont mieux connus quelques années plus tard et sont restés en contact.
Ils ont beaucoup échangé sur le Sens et le Lien. Sur l’Islam.[2]
Il a fait part à mon fils de sa décision de retrouver ce qui lui vient d’avant qu’il ne soit.[3] D’aimer à retrouver la Raison.[4]
Mon fils aîné est devenu son frère en Islam. Mon autre fils aussi.
L’année dernière, son père a quitté ce monde.
Lui est resté avec sa mère.
Il vient d’avoir une crise cardiaque et son existence ici-bas a pris fin.
Nous sommes à Allah et à Lui nous retournons.
Qu’Allah le couvre de Sa Miséricorde et nous unisse au Paradis Suprême.[5]


BOUAZZA




[1] Un des premiers compagnons du Messager et Prophète Mohammad, bénédiction et paix sur lui.
Esclave, il a compris que l’affranchissement est dans la Résistance pour l’Islam.
Les tortures, les mauvais traitements, les insultes et autres n’ont fait que renforcer sa Foi.
Le Messager et Prophète Mohammad, bénédiction et paix sur lui, l’a désigné pour assurer les appels à la prière, pour être « mouaddine » (ce mot en langue Arabe a été repris en Français et se dit muezzin).
[2] L’Islam consiste à faire de son mieux pour adorer Allah, comme Allah le demande.
[3] La Foi.
[4] Être musulman (mouslime en langue Arabe) : Faire de son mieux pour adorer Allah, comme Allah le demande.
[5] Au Firdaws Ala’laa (le « r » roulé).

jeudi 6 août 2009

VOYAGE AVEC MON PÈRE


Vers la fin de l’année 1969,[1] avant d’aller en France pour des études universitaires, j’ai quitté Rabat[2] et rejoint Agadir[3] où un jour, mon père qui partait à Tan Tan[4] pour rendre visite au responsable militaire de la garnison, m’a demandé de l’accompagner. Il avait sans doute senti que je n’y tenais pas[5] et avait souligné qu’il fallait toujours saisir toutes les occasions pour connaître son pays. Il a ajouté que parfois, les occasions ne se représentent pas.
À l’époque, je ne connaissais pas grand-chose aux relations internationales. Le Maroc[6] a été colonisé bien sûr, comme le reste de l’Afrique et d’autres territoires dans d’autres continents. Il a été, avec la participation des traîtres locaux à tous les niveaux, partagé entre des pays colonisateurs, principalement la France et l’Espagne.[7]
Avec ce qui a été appelé en 1956 « l’indépendance dans l’interdépendance », c’est un pays[8] meurtri, démembré, disloqué, souillé, livré à de nouveaux trafics en tous genres.
Des centaines de milliers de ses hommes, femmes et enfants ont été exterminés.
Partout des cendres de vies éteintes, calcinées.
Depuis longtemps déjà, les puissances internationales se partagent les interventions dans l’instauration, l’organisation, le fonctionnement et le remplacement des « États »[9] et de leurs employés locaux[10] tenus de servir les objectifs des employeurs qui, en échange, ne les privent pas de s’accaparer de ce qu’ils veulent dans les pays où ils sévissent, en violant les droits les plus élémentaires des populations.[11]
Les éléments de désagrégation et de destruction consolident leur règne. Le malaise s’étend. La cassure s’aggrave. Le déséquilibre se renforce. La mémoire continue de s’infecter.
En 1957, pour garder la région de Chnguite[12] ¨sous son contrôle, le colonialisme français, par l’opération dite Écouvillon, est intervenu aux côtés de l’armée espagnole pour lui permettre de continuer à occuper des territoires du Sud du Maroc : Tarfaya,[13] Ifni, Saguia Lhmra[14] et Oued DDahab[15]
Les territoires de Tarfaya et d’Ifni ont été évacués en 1958 et 1969. Après une « marche verte » en 1975, le colonialisme espagnol a annoncé son retrait[16] de Saguia Lhmra et d’Oued Addahab (Sahara dit Espagnol).[17]
Revenons au voyage.
Tan Tan[18] est à plus de 300 kilomètres au Sud d’Agadir. Un peu en retrait de la côte Atlantique. Nous sommes partis le matin. Pendant le trajet, mon père m’a certainement raconté beaucoup de choses.[19] Je ne me souviens de rien. Concernant la demeure du responsable militaire de la garnison, je me rappelle d’un salon et au milieu, une peau de panthère avec la tête de l’animal. Des soldats s’affairaient et s’occupaient de tout. Nous sommes restés deux jours je crois. Ai-je quitté la maison pour voir Tan Tan ? Je ne sais pas. Mon père et son hôte[20] l’ont-ils fait ? Je ne sais pas non plus. Ce dont je me souviens, c’est qu’ils ont passé beaucoup de temps à discuter. De quoi ? Mystère. Je n’étais pas convié à partager leurs échanges qui, en ma présence, prenaient une tournure banale. Mon père ne m’a jamais parlé des raisons de cette visite. Pourquoi j’y pense aujourd’hui ? Est-ce parce que je veux deviner ce que ce voyage « cachait » ? Est-ce parce que c’est le seul voyage que nous avons fait ensemble, mon père et moi ? Est-ce parce que je veux penser que mon père m’a, en fait, invité à faire le « voyage » vers lui ? Est-ce parce qu’il est possible que ce soit une tentative de sa part de faire le « voyage » vers moi ?[21]
Lorsque mon père était encore de ce monde, je n’ai jamais pensé à ce voyage.
Peu de temps après Tan Tan,[22] j’ai quitté le Maroc pour la France.[23]

BOUAZZA


[1] À quelques mois de mes vingt ans.
[2] Arribate (le « r » roulé).
[3] Le « r » roulé.
[4] Tane Tane.
[5] Il ne m’avait jamais demandé de faire ce genre de voyage avec lui.
[6] Mghrib (le « r » roulé).
[7] S’agissant de territoires, l’Espagne continue d’occuper des îles au Nord, ainsi que les villes de Sbta (Ceuta) et Mlilya (Melilla).
[8] Qui a connu, comme d’innombrables autres, la terreur, les horreurs, la tyrannie, le despotisme, le mépris, les manipulations, les supercheries et les impostures, bien avant le colonialisme, le néo-colonialisme et l’impérialo-sionisme.
[9] Des « États » qui s’y connaissent en crimes, en massacres, en tortures, en malversations, en cupidités, en perfidies, en pillages, en mensonges, en débauches, en vices, en perversités, en supercheries, en impostures et autres.
[10] Qui savent être serviles, oppresseurs, tyranniques, malfaisants, malsains, pervers, débauchés, sanguinaires, vendus, corrompus, imposteurs, traîtres.
[11] Mais les crimes, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, n’élimineront jamais la Résistance des croyants et des croyantes.
[12] Devenue « État » de Mauritanie, créé par la France en 1960, avec, bien entendu, des employés locaux en service commandé. À l’Est, le colonialisme français s’est emparé de territoires pour les rattacher à ce qui était appelé « département français d’Algérie » et jusqu’à aujourd’hui, les ingrédients qui font les affrontements insolubles ne manquent pas entre les « États » du Maroc et de l’Algérie, mis en place, avec des employés locaux évidemment, pour continuer à opprimer les populations et servir les objectifs des employeurs.
[13] Cap Juby.
[14] Assaqia alhamra (le « r » roulé), le Ruisseau Rouge, la Rigole Rouge.
[15] Ouad Addahab, la Rivière d’Or, le Fleuve d’Or.
[16] Une « République Sahraouie » a été proclamée, avec, bien sûr, des employés locaux, pour l’installation, un jour ou l’autre, d’un « État » sur ces territoires.
[17] Texte daté de 1992.
[18] Territoire faisant partie du début du Sahara.
[19] Il aimait parler.
[20] C’était un de nos voisins à Agadir où il revenait en général une fois par semaine pour passer un moment avec son épouse et leurs enfants qui ne vivaient pas avec lui à Tan Tan. Il est décédé dans un « accident » d’hélicoptère. Plus tard, un de mes frères a épousé sa fille. Ce mariage n’a pas duré.
[21] Nous n’étions pas à l’aise l’un avec l’autre.
[22] Ce qui n’était qu’une garnison militaire a beaucoup changé paraît-il, et Tan Tan est maintenant une « cité importante ».
[23] Où je suis installé aujourd’hui avec mon épouse et nos enfants.

mercredi 5 août 2009

LA PLUIE




Des éléphants plongent leur trombe dans la terre à la recherche de l’eau. D’autres animaux font comme ils peuvent et creusent pour la même raison. Tous savent, de Source sûre, qu’il y a des moments où il faut chercher l’eau dans les profondeurs.
La difficulté de se procurer le précieux liquide consolide l’endurance.[1]
Devant le téléviseur, mes sens sont en éveil et veulent tout capter du reportage sur cette marche en pleine canicule dans la savane. Je suis au milieu des buffles, des zèbres, des girafes et autres, à la recherche d’une petite mare non encore desséchée.
Nous ne comptons pas le temps et nous ne mesurons pas l’espace. Ce qui doit être sera. Le but est dans nos cœurs.
Les pas s’affaiblissent. La fatigue gagne. L’épuisement guette. La souffrance augmente.
Mais l’espoir demeure.
Nous sentons l’approche de l’offrande.
Des gouttes descendent du ciel, nous effleurent puis, de plus en plus nombreuses, nous rafraîchissent, nous lavent, nous purifient, nous abreuvent et étanchent la soif de la terre.
Louange à Allah,[2] Seigneur des Univers.
Des larmes coulent.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.

BOUAZZA

[1] Assabr en langue Arabe (le « r » roulé).
[2] Dieu.

dimanche 2 août 2009

LE VENT DU DIABLE

[1]

Pendant une des phases de la Résistance en Inde, en 1857-1858, les massacres menés par l’impérialisme Britannique ont été désignés par l’expression « le vent du diable ».
La férocité des massacres est celle que l’impérialisme a toujours appliquée et qu’il applique toujours contre les populations sur les différents continents.
Les crimes de l’impérialisme[2] n’ont rien épargné et n’épargnent rien. Ils continuent d’alimenter, d’entretenir et de répandre les horreurs, la pourriture, la puanteur et les ténèbres.
En 1857-1858, la Résistance contre l’occupation Britannique de l’Inde, a été renforcée par la participation à la lutte, des soldats[3] Indiens enrôlés dans l’armée d’occupation.
Comme à chaque fois qu’il est question de Résistance, les colonialo-impérialo-sionistes et consorts, mettent tout en œuvre pour soutenir leur « légitime défense » face aux « attaques de la barbarie contre la civilisation et l’humanité ».[4]
La Résistance en 1857-1858 a été présentée comme une atteinte aux « droits » de la Compagnie Anglaise des Indes Orientales (C.A.I.O.)[5] et donc une menace contre le Royaume-Uni, c'est-à-dire contre « la civilisation et l’humanité ».[6]
L’impérialisme a mobilisé d’énormes moyens pour écraser la Résistance. Les populations, par milliers ont été exterminées, des villages anéantis et des Résistants attachés à la bouche des canons et transformés en bouillie.[7]
« Le vent du diable »[8] continue et continuera de souffler mais il n’éliminera jamais la Résistance des croyants et des croyantes qui continue et continuera partout.
BOUAZZA

[1] Et ne crois pas qu’Allah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que les retarder pour un jour où les regards se figeront.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibrahime (le « r » roulé), Abraham, ayate 42 (verset 42).
[2] Du colonialisme, du néo-colonialisme, du sionisme, et autres sont des crimes que les croyants et les croyantes n’oublient pas et n’oublieront jamais.
[3] Soldats dits « Cipayes », de l’Hindi « Shipahi ».
En français, « Spahis » désigne des soldats enrôlés dans l’armée colonialiste, des « cavaliers indigènes, principalement du Maroc et de l’Algérie, au service de la France ».
[4] Le même discours continue d’être servi pour « défendre la liberté, la démocratie, les droits de l’homme » et tout le toutim, contre « le terrorisme musulman ».
[5] Cette Compagnie (British East India Compagnie) avait depuis 1600 le monopole du commerce dans l’Océan Indien et agissait pour dominer tout le commerce en Asie. Elle a trouvé des arrangements avec la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales, pour éliminer la Compagnie Française des Indes Orientales. Elle agissait pour l’impérialisme Britannique et bénéficiait de tous les moyens à cet effet.
[6] Ceux qui par le système monétaire imposé à l’échelle internationale ont dicté, dictent ce qu’il faut faire ou ne pas faire et ont utilisé, utilisent les « gouvernements » pour considérer l’univers comme un marché au service des banques, ceux qui ont déporté des millions d’Africains réduits à l’esclavage et qui ont transformé le continent en dépotoir, ceux qui se sont illustrés dans les horreurs en Amérique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs, ceux qui ont transformé la terre en propriété à partager entre les colonialistes, ceux qui ont spolié et qui spolient, ceux qui ont tout expérimenté sur des populations en Europe et dans d’autres continents et qui ont provoqué des guerres planétaires avec des crimes inimaginables pour servir leurs intérêts, ceux qui ont pillé et qui pillent tout ce qu’ils peuvent, ceux qui se sont appropriés et qui s’approprient ce qui ne leur appartient pas, ceux qui s’accaparent des richesses, dépossèdent et affament des populations, ceux qui ont persécuté et qui persécutent, ceux qui ont rempli et qui remplissent des lieux d’enfermement par les personnes qui leur résistent, ceux qui ont kidnappé, enlevé, arrêté, torturé et qui kidnappent, enlèvent, arrêtent, torturent les personnes qu’ils n’arrivent pas à soumettre, ceux qui ont fait disparaître et qui font disparaître des êtres qui les gênent, ceux qui ont usé et qui usent de tous les moyens de répression, ceux qui ont alimenté et qui alimentent le mensonge, la tromperie, la tricherie, l’hypocrisie, la corruption, la débauche, le vice, la perversité, ceux qui ont nourri et qui nourrissent les injustices, ceux qui ont fait et qui font de l’écrasement des autres une règle de conduite, ceux qui ont exterminé les Indiens, pratiqué l’esclavage, utilisé l’apartheid, répandent la ségrégation, ceux qui ont jeté des bombes atomiques sur les populations du Japon, qui ont eu recours à tous les moyens de destruction en Corée, au Vietnam, au Cambodge, au Laos, en Iraq et dans d’innombrables autres régions, ceux qui ont cultivé et qui cultivent l’arrogance, ceux qui ont fait et qui font tout pour éliminer les populations Palestiniennes et dépalestiniser la Palestine par une colonisation de peuplement mondiale, ceux qui ont supprimé des millions d’êtres humains et ravagé des pays « pour faire triompher le socialisme », ceux qui se vantent de leurs champs de ruines en Tchétchénie, ceux qui détiennent les armes de destruction massive les plus sophistiquées et l’armement nucléaire le plus terrifiant, ceux qui ont violé et qui violent les droits les plus élémentaires, bannissent, expulsent, transplantent, humilient, exploitent, terrorisent, dominent, anéantissent partout, ceux qui détruisent des pays dans tous les domaines, ceux qui ont pollué et qui ne cessent de polluer de manière effroyable, ceux-là et d’autres encore qui ont entretenu et qui entretiennent le pire, s’étaient proclamés et se proclament « défenseurs de l’humanité » !
[7] Les pratiques de ce genre n’ont pas cessé et une certaine « compétence », dans les territoires sous domination colonialo-impérialo-sioniste, a été reconnue aux employés de « l’indépendance dans l’interdépendance » et consorts en Inde (aujourd’hui Inde, Pakistan, Bangladesh), dans d’autres régions d’Asie, en Afrique et ailleurs, pour participer au « travail ».
[8] L’impérialisme et à sa tête aujourd’hui, l’impérialisme américain, c'est-à-dire le système monétaire imposé à l’échelle mondiale, qui le maintient à cette place.

samedi 1 août 2009

SENS ET LIEN


« Qu’ai-je à faire avec les biens de ce monde ?
Je suis comme un voyageur qui s’étend à l’ombre d’un arbre ; le soleil en tournant le rejoint, et il quitte cet arbre pour n’y plus revenir. »[1]
Nous avons été, nous sommes et resterons attachés au Message d’Allah.
S’agissant de l’humanité, ce Message a commencé avec nos parents, Adame[2] et Hawwa.[3]
Les croyants et les croyantes ont cheminé ici-bas, continuent leur chemin et le poursuivront en faisant de leur mieux pour adorer Allah, comme Allah le demande.[4]

BOUAZZA


[1] Paroles attribuées au Messager et Prophète Mohammad, bénédiction et paix sur lui, rapportées par son épouse ‘Aicha (Aïcha) qu’Allah l’agrée, et citées par :
E. Dinet et Slimane Ben Ibrahim, la vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989, p.200.
[2] Adam, bénédiction et paix sur lui.
[3] Ève, qu’Allah l’agrée.
[4] L’Islam consiste à faire de son mieux pour adorer Allah, comme Allah le demande.

mercredi 29 juillet 2009

RECHERCHE


Il avait achevé ses études universitaires en France l’année[1] où ma naissance a été déclarée au Maroc,[2] pays où sa naissance a été également déclarée vingt quatre ans auparavant.
Lorsqu’il avait débarqué en France, il n’avait pas encore vingt ans. Comme moi plus tard. Sa formation universitaire ne lui a pas servi à faire une carrière professionnelle. À moi non plus.
D’autres points communs peuvent être cités.
Il a beaucoup écrit pour dire sa préoccupation de retrouver le pays de l’enfance.
Quatre vingt un ans après sa déclaration de naissance, il a été ramené au Maroc pour y être enterré.
Nous sommes à Allah et à Lui nous retournons.

BOUAZZA


[1] Selon le calendrier dit Grégorien.
[2] Mghrib, Maghrib (le « r » roulé).

dimanche 26 juillet 2009

ENFANCE


Le dernier tronçon de la route pour aller jusqu’à sa maison, est tout droit. Long peut-être d’un kilomètre, large, bien goudronné, des arbres des deux côtés, calme, très peu fréquenté par les véhicules et les piétons. Au bout, il faut prendre à gauche.[1] La maison est alors à une vingtaine de mètres. Ce tronçon du trajet qui va au quartier dit administratif de la bourgade de Khemisset,[2] conçu en retrait des indigènes,[3] dessert surtout les demeures de fonction pour « cadres » de l’occupation colonialiste française et les habitations des forces répressives locales dites « mkhaznia »,[4] à côté de la prison.[5]
Depuis « l’indépendance dans l’interdépendance », ce sont les « cadres » autochtones qui les habitent.
Ce tronçon de route fait partie de son quotidien. Il le connaît depuis de nombreux mois et l’emprunte en voiture. Il roule à peine plus vite qu’un marcheur du bled.[6] Sa manière de conduire est souvent citée en exemple. Son intégrité aussi.[7]
Un jour, en regagnant la maison pour déjeuner, il a aperçu, au milieu du tronçon de route, un carton à la hauteur duquel, assis sur le trottoir, deux enfants attendaient. Ils voulaient certainement voir comment le véhicule allait passer sur le carton. Il n’a jamais su pourquoi, mais il a décidé de l’éviter. Peut-être pour narguer les gamins. Participer à leur jeu dont il ne connaissait pas les règles, en ayant recours aux siennes qui allaient un peu désorganiser la donne. Il se sentait rajeunir et appréciait cet instant d’enfance.
En dépassant le carton, il a regardé dans le rétroviseur pour voir la réaction des deux petits.
Il a freiné net et a quitté le véhicule sans attendre. Un troisième enfant venait de sortir tranquillement du carton pour rejoindre les autres.
Les deux enfants assis sur le trottoir attendaient en fait qu’un véhicule écrase le carton afin de prouver au petit camarade qu’ils ont enfermés dedans, qu’il ne craignait rien pour sa sécurité. Ils avaient du mal à imaginer que le véhicule, en passant sur le carton ne pouvait pas ne pas écraser l’enfant qui était à l’intérieur, puisque le carton avait des rabats et qu’il était fermé. Ils ne comprenaient pas que le jeu pouvait prendre une tournure autre que celle imaginée par eux.
Lorsqu’il m’avait raconté cette histoire, il se demandait toujours comment il a été inspiré pour éviter le carton.



BOUAZZA

[1] En sens inverse, ce tronçon de route débouche sur la route Meknès (Mknas)-Rabat (Rbate, le « r » roulé), l’artère principale. En allant à gauche sur Meknès, il y a la petite forêt d’eucalyptus avec l’église (devenue bâtiment administratif avec « l’indépendance dans l’interdépendance »), et de l’autre côté de la route, l’établissement scolaire Mouça Ibn Noçayr (Mouça Ben Nouçaïr, le « r » roulé) dit école musulmane par le colonialisme, puis école primaire. Cet établissement est devenu collège, puis lycée.
[2] Lkhmiçate, en région Zmmour (Zemmour), le « r » roulé.
[3] Avec « l’indépendance dans l’interdépendance », l’apartheid n’a pas disparu, mais a pris d’autres formes.
[4] Pluriel de « mkhzni », du mot « mkhzn »qui, en langue Arabe signifie dépôt et qui au Maroc, désigne le pouvoir du sultan (du roi depuis le colonialisme et « l’indépendance dans l’interdépendance »). Les habitations des « mkhaznia » étaient constituées de huttes (noualate, nouayl. Singulier : nouala). Plus nombreuses, les forces répressives (mkhaznia) sont installées depuis des années maintenant, dans une caserne en dur, à l’entrée de la ville, du côté gauche de la route, en venant de Rabat.
[5] Lhbs.
[6] Blad (bilaad), pays.
[7] Rester intègre au Maroc, relève un peu du miracle.

samedi 18 juillet 2009

ALLAH AKBAR



ALLAH EST PLUS GRAND.[1]
ALLAH EST LE PLUS GRAND.
Et non pas ALLAH EST GRAND comme c’est le cas dans la quasi-totalité des textes en français.
La traduction mot à mot est ALLAH EST PLUS GRAND, mais ALLAH EST LE PLUS GRAND nous semble être une meilleure traduction.



BOUAZZA

[1] DIEU EST PLUS GRAND. DIEU EST LE PLUS GRAND. Avec la « vocalisation », le fait de « vocaliser les consonnes » (achchakl), c’est ALLAHO AKBAR (le « r » roulé).

mardi 14 juillet 2009

LARMES


Il peut arriver au croyant[1] de s’intéresser à des chants sur l’Islam.[2] Ces chants peuvent parler à ses sens et contribuer à le transporter au plus profond de lui-même. Quelqu’un qui l’observe dans cette phase, peut dire parfois qu’il est « mjdoub » (majdoub),[3] surtout s’il se met à s’exprimer en usant de la thématique de la foi. Lorsqu’il n’est pas « acteur principal »,[4] il est intensément à l’écoute de ce qui lui est communiqué et qui l’atteint avec force. Ce qui lui est transmis par ces chants peut épouser le spirituel en lui et déclencher « jdba » (jadba)[5] par exemple. Il est dit alors, que cela traduit ce qui est désigné par « lhaal » (alhaal).[6] Mais la personne peut être transportée au plus profond d’elle-même sans « jdba ».
Son état intérieur d’exaltation peut se traduire par la manière de bouger la tête, le rythme donné à d’autres parties du corps et aussi par des larmes[7] qui peuvent couler en abondance, des larmes que cette personne voudrait de Miséricorde[8] et d’Amour.[9]

BOUAZZA



[1] Et à la croyante bien sûr.
[2] Cela, bien entendu, n’a rien à voir avec la débauche, la corruption, les basses besognes mercantiles, les pratiques obscurantistes, les tromperies et autres auxquelles recourent certaines personnes en utilisant ces chants.
[3] Attiré (mejdoub), du verbe jadaba (attirer) en langue Arabe.
[4] Il n’est pas l’animateur de la cérémonie des chants.
[5] Jadba (jedba), attirance qui renvoie à une sorte d’exaltation, de ravissement. Les paroles qui composent les chants et la rythmique qui les accompagne, ainsi que les effets des voix, interviennent dans l’explication de cet état. Il est dit alors de cette « danse exaltée », que c’est une « jdba ».
[6] L’état de la personne au moment de « jdba » ou autre, qui extériorise en quelque sorte le ressenti intérieur.
[7] Gigantesque nostalgie, souvenir de Demain.
[8] Rahma (le « r » roulé).
[9] Hobb, houbb.
Il est fait usage au Maroc, des termes cités en langue Arabe.

samedi 11 juillet 2009

L’HOMME ET LA FEMME


L’Islam[1] éduque l’homme et la femme, leur enseigne, entre autres, la complémentarité, l’équilibre, l’harmonie et les met en garde contre les limites à ne pas dépasser.
L’Islam apprend à éviter de manière générale tout ce qui peut générer de mauvaises pensées et pousser à se comporter de manière condamnable.
L’homme a des devoirs.
La femme a des devoirs.
Almouslime [2]le sait.
Almouslima [3]le sait.
Partout, Allah[4] a mis des Signes[5] pour celui qui raisonne et pour celle qui raisonne.
Il n’appartient ni à l’homme ni à la femme, selon leur bon plaisir, de fixer ce qui est licite et ce qui est illicite.
Le licite est ce que Allah a rendu licite et l’illicite est ce que Allah a rendu illicite.
Allah élève l’homme et la femme aux degrés les plus hauts.
Ce que Allah a transmis à l’homme et à la femme[6] est infiniment plus riche que tout ce que l’homme et la femme, peuvent atteindre en dehors du Message[7] d’Allah.
Almouslime le sait.
Almouslima le sait.
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres ».[8]
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes,[9] les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes,[10] les craignants et les craignantes,[11] les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allah et les invocatrices, Allah leur a préparé un pardon et une récompense immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évident. »[12]
« Ô humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et Nous vous avons fait des peuples et des tribus pour que vous vous entreconnaissiez.[13] Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux.[14] Allah Est Savant et Informé de Tout. »[15]
L’homme est une parure pour la femme.
La femme est une parure pour l’homme.
Dans une société[16] où des parents mettaient fin à l’existence ici-bas de leurs filles, dès la naissance[17], en pensant qu’elles étaient un problème dont il fallait se débarrasser au plus vite,[18] Mohammad, dernier Messager et Prophète, bénédiction et paix sur lui, aimait qu’on l’appelle « le père des filles ».[19] Il a lutté durement pour mettre fin à ce comportement, pour faire comprendre l’importance qu’Allah accorde à la femme et pour enseigner que « le Paradis est sous les pieds des mères ».[20]



BOUAZZA


[1] Faire de son mieux pour adorer Allah, comme Allah le demande.
[2] Le musulman.
[3] La musulmane.
[4] Dieu.
[5] Aayaate, en langue Arabe.
[6] Par l’intermédiaire des Prophètes et des Messagers, bénédiction et paix sur eux.
[7] Le Message a commencé avec Adame (Adam), bénédiction et paix sur lui.
[8] Alqoraane. Sourate attawba (9), ayate 71. Le Coran. Chapitre le repentir (9), verset 71.
[9] Ceux et celles qui sont véridiques.
[10] Les patients et les patientes.
[11] Ceux et celles qui sont recueillis.
[12] Alqoraane. Sourate al-a-hzaab (33), ayate 35 et ayate 36. Le Coran. Chapitre les coalisés (33), verset 35 et verset 36.
[13] Lita’aarafou, en langue Arabe.
[14] C’est la Piété qui permet de distinguer entre deux êtres et de voir le plus Noble d’entre eux.
[15] Alqoraane. Sourate alhoujouraate (49), ayate 13. Le Coran. Chapitre les chambres ou les appartements (49), verset 13.
[16] De l’ignorance (aljaahiliyya, en langue Arabe).
[17] Aujourd’hui, ce phénomène, « expliqué » autrement, existe en Chine et dans d’autres régions du monde.
[18] Ceux qui ignorent les droits qu’Allah accorde à la femme reproduisent ce qui caractérisait les temps de l’ignorance (aljaahiliyya, en langue Arabe).
[19] Abou lbanaate, en langue Arabe.
[20] Aljannatou tahta aqdaami loummahaate, en langue Arabe.