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Ils sont en « métropole » depuis longtemps. Ils veulent être des « battants » et font ce qu’ils peuvent pour plaire au « dominant ». Lorsqu’ils parlent ou écrivent, ils ont recours à des termes recherchés parce qu’ils ont toujours peur de ne pas être à la « hauteur ». Ils déclament sur tous les tons et conjuguent à tous les temps leur allégeance au « dominant », mais celui-ci continue de les regarder comme quantité négligeable.
Que faire d’autre ?
Ils ont des origines de pays dits « arabo-musulmans ». Le « dominant » déteste. Ils lui emboîtent le pas et tentent une « nouvelle » approche.
Le « dominant », rejetant l’Islam et le combattant depuis toujours ─ et encore plus en ces temps où tout est mis en oeuvre pour s’attaquer partout aux croyants et aux croyantes accusés de tous les maux ─ leur offre l’occasion, en leur qualité de « musulmans », de s’exprimer et de soutenir que « le déclin des musulmans est dû principalement à l’Islam […] empêchant ses adhérents de participer au progrès de l’humanité […] ; en conséquence, plus vite les peuples musulmans seront émancipés des croyances et des règles sociales de l’Islam pour adopter le mode de vie de l’Occident, mieux cela vaudra pour eux-mêmes et pour le reste du monde… »[2]
Ils participent aux hostilités mais prétendent militer pour la « rénovation » afin de faire triompher un « islam modéré », « cartésien », « civilisé », « laïc ».
Le « dominant » leur ouvre les médias qui « comptent », les maisons d’édition « sérieuses », les cercles de « qualité » et les voilà qui veulent en finir avec les « indigènes », les « ignorants », les « fanatiques », les « obscurantistes », les « terroristes » pour renforcer la « liberté », la « démocratie », les « droits de l’homme » et tout le toutim.[3]
Ils s’appuient sur leurs souteneurs du moment qui leur balisent le parcours selon les désirs du « dominant », afin d’emprunter de « nouveaux sentiers ». Ils saupoudrent d’un zeste de psychanalyse, d’un chwiya[4] de sexologie et font jouir le client.
Par cette soumission, ils espèrent que soient reconnus leurs « atouts », jusque là ignorés.
De la cendre qu’éparpille le vent.
Le Message d’Allah[5] depuis Adame[6] jusqu’à Mohammad[7] est Un. C’est le même Message. Il concerne les Univers.
Les Prophètes et les Messagers[8] ont eu pour mission de faire connaître ce Message.
Chacun est libre de croire ou de ne pas croire.
Chacun assume les conséquences de son choix devant Allah, Seigneur des Univers.
La base du Message est l’adoration d’Allah par delà les rives du temps et de l’espace.
Cette adoration n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de secte, de classe sociale, de sexe, de langue, de parti politique, de nationalité, de pays ou d’État.
L’Islam consiste à adorer d’Allah, comme Allah le demande.
Dans Alqoraane[9] qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message, Allah fait appel à notre raison et nous invite à nous remémorer pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
Se remémorer, c’est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, choisir, agir.
« Ce ne sont pas les musulmans qui font la grandeur de l’Islam, mais l’Islam qui fait la grandeur des musulmans ».
Les croyants et les croyantes ne l’ignorent pas. Ils sont convaincus qu’il faut fournir des efforts constants pour lutter contre les ténèbres. Ils sont conscients de tous les dégâts causés par ceux qui alimentent la décadence « au nom de l’islam ». Ils savent, de Source Sûre, que l’Islam est la Lumière ici-bas et dans l’au-delà.
BOUAZZA
[1] Par Ton Seigneur, Nous les interrogerons tous sur ce qu’ils faisaient.
Alqoraane (Le Coran), sourate 15 (chapitre 15), Alhijr (région au nord de l’Arabie. Celle du Prophète Saalih, bénédiction et paix sur lui), ayate 92 et ayate 93 (verset 92 et verset 93).
[2] Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976, P. 176,177 (ces mots font partie du discours de ceux et de celles qui ont combattu et combattent les croyants et les croyantes).
[3] Les services spécialisés du « dominant » ont une longue pratique de l’utilisation des « compétences » de leurs « arabes de service ».
Dans les administrations, les universités, les établissements scolaires,les médias, les entreprises, les organismes de spectacles, de sport, de cultes, les associations et autres, ils continuent d’entretenir un « domaine réservé » où ils placent des « exilés d’opinion », des « réfugiés politiques », des « combattants de la liberté », des « écrivains », des « penseurs », des « philosophes », des « artistes », des « journalistes », des « intervenants » de radio, de télévision, des « militants multi-cartes » gardés parmi les accessoires utilisés et utilisables.
Ces mêmes services spécialisés « aident » les employés mis à la tête des « États » des pays dominés, dans le cadre de « l’indépendance dans l’interdépendance », à transférer en métropole, « lieu sûr », les produits des interminables malversations. Ces employés continuent de déposer chez le « dominant », une grosse partie des revenus du vol et de la corruption.
[4] Mot de la langue Arabe pour dire un peu.
[5] Dieu.
[6] Adam, bénédiction et pais sur lui
[7] Dernier Messager et Prophète, bénédiction et paix sur lui.
[8] Bénédiction et paix sur eux.
[9] Le Coran (le « r » roulé dans Alqoraane).
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