Mon beau-frère, le mari de ma sœur décédée il y a trente neuf ans,[1] portait l’habit que je voulais.
Au dessus d’une robe claire, ce long habit fin, d’un noir transparent, est complètement ouvert devant.
Comment mon beau-frère a-t-il su que je voulais cet habit ?
Il marchait et je le suivais pour bien voir l’habit de plus prés, en soulignant que cet habit noir transparent est conçu pour mettre en relief le blanc sur lequel il doit être porté.
Mon beau-frère précisait que l’habit était pour moi et qu’il l’avait mis afin que je puisse mieux le regarder.
À mon réveil, j’ai passé un bon moment de la matinée à penser à cet habit que j’ai déjà vu, porté par d’autres, et que je rêve de porter
BOUAZZA
[1] Elle avait vingt huit ans, et moi vingt.
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