jeudi 26 février 2009

LISSE-LAME-AU-LOGIS


« Voyez-vous, la problématique de lisse-lame[1] est à situer dans le contexte économico-politique, socio-culturel, historico-linguistique, sans négliger les caractéristiques géographico-climatiques et les aspects de représentation et autres. Un phénomène où tout s’enchevêtre et où la confusion règne s’analyse forcément, à plusieurs degrés. Le premier degré se divise en trois points qui eux-mêmes se subdivisent en trois catégories. J’ai toujours été le premier à expliquer que le premier degré dans le premier point, soulève ce que les anglo-saxons traduisent par... »
A la télévision en France, l’intervenant fait ce qu’il veut. Comme dans les autres médias et ailleurs. Les systèmes mis en place dans les pays dits arabo-musulmans, ou autres, il les connaît, comme s’il les a fait et en tire profit depuis longtemps. Il sait par exemple, de longue date, spéculer sur les « inter-minables questions que soulève lisse-lame-au-logis ».[2] Le tout bien entendu pour « le triomphe des droits de l’homme et de la liberté. »
Avec d’autres, « spécialistes sans frontière », comme lui, toujours pour « le triomphe des droits de l’homme et de la liberté », il amasse des fortunes en « conseils », y compris aux femmes des « émirs ».
A la télévision, l’intervention est interrompue pour une pause publicitaire, « dans le respect des droits de l’homme et de la liberté » bien sûr :
La porte s’entrouvre. Une chambre à coucher. Petite culotte par terre. Eclairage tamisé. Sons pour indiquer qu’une femme est en activité sexuelle. Puis silence. Zoom sur la porte. Un chien, berger Allemand, quitte la chambre à coucher. Gros plan sur un top modèle, en petite tenue, qui suit le chien et dit d’une voix veloutée : « Son plaisir à lui, c’est après. Lorsque je lui ouvre sa boîte de libertoutou. C’est sa liberté ».
Fin de la pause publicitaire. L’émission sur lisse-lame-au-logis reprend. L’intervenant enchaîne :
« Les anglo-saxons traduisent par... »



BOUAZZA

[1] L’Islam.
[2] L’Islamologie.

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