mercredi 20 mai 2009

LE CAMP DE CONCENTRATION DE CUBA.



Tout le monde connaît l’image entretenue de Fidel Castro, le « chef révolutionnaire » à la tête de l’Etat Cubain, qui a mené pendant des décennies, le combat contre l’impérialisme américain.
Les données de la réalité, elles, sont différentes. Peu s’y intéressent et beaucoup refusent de les admettre.
Après la défaite de l’impérialisme soviétique en Afghanistan et son remplacement par l’impérialisme américain dans l’invasion de ce pays en 2001, des centaines de musulmans, originaires de plusieurs pays,[1] ont été kidnappés, arrêtés et livrés pour être déportés dans un camp de concentration à Cuba.[2] Un camp de concentration dans le Sud-Est sur la base navale de la baie de Guantanamo considérée comme territoire américain depuis 1898, et qui compte aujourd’hui plusieurs milliers de militaires.
L’impérialisme américain y déporte qui il veut, au mépris de tous les droits bien entendu.
Les musulmans détenus dans ce camp de concentration sont considérés comme des ennemis de l’Amérique à ne pas traiter comme des êtres humains.
Les employés en agitation sur les « droits de l’homme », s’agitent dans tous les sens afin de « défendre la démocratie américaine contre le terrorisme[3] musulman », pour « préserver la civilisation face à la barbarie ».
La diarrhée verbale des « révolutionnaires de Cuba » continue de dégouliner partout comme si de rien n’était.
Cuba est située en Amérique Centrale. C’est un archipel composé de la grande île des Antilles, de l’île aux pins dite île de la jeunesse et de centaines d’îlots.
C’est un territoire où l’invasion des conquistadors a commencé dés 1492, l’île a ainsi connu la colonisation espagnole jusqu’en 1898. Sa population d’Indiens a été exterminée et des esclaves ont été ramenés d’Afrique pour servir de main d’oeuvre. La lutte, très dure, pour l’indépendance, a pris plusieurs formes. L’armée américaine a fini par imposer à l’Espagne de mettre fin à la colonisation du pays. L’idée d’en faire un Etat américain fédéré n’intéressait pas les U.S.A.[4] qui, après y avoir installé un gouvernement américain ont octroyé « l’indépendance dans l’interdépendance » c'est-à-dire sous leur contrôle, en 1901.
En 1959, Fidel Castro et ses « révolutionnaires » ont renversé le régime débauché et corrompu et l’ont remplacé par une « République Socialiste ».
Les U.S.A. qui ont continué et continuent d’occuper militairement une partie du pays,[5] ont instauré ce qui est appelé un « embargo économique » et laissé Fidel Castro ─ avec l’aide fraternelle et désintéressée de l’impérialisme soviétique ─ mener le combat contre l’impérialisme américain.[6]
Nous sommes en 2009 et Cuba est à la traîne dans tous les domaines. Le rêve des populations est de s’évader de Cuba. L’agonie de Fidel Castro[7] n’en finit pas et son frère (il n’a pas de fils), « élu démocratiquement par le peuple », poursuit le combat contre l’impérialisme américain.
À la Havane,[8] des fils et des filles de « révolutionnaires » participent au combat contre l’impérialisme américain en s’offrant dans des boîtes de nuit à des touristes américains ou autres, et en s’envoyant en l’air avec eux, en échange d’un peu de monnaie.
Les croyants et les croyantes qui sont installés sur ce territoire, et ailleurs, invoquent le Seigneur des Univers pour qu’Il leur accorde l’endurance[9] dans l’épreuve.


BOUAZZA



[1] Y compris de la Chine.
[2] L’impérialisme ouvre des lieux d’enfermement dits « secrets » dans n’importe quel pays du monde, et fait participer d’innombrables pays pour surveiller, arrêter, enlever, emprisonner, torturer, faire disparaître et liquider des personnes.
[3] Des États dont les crimes dépassent toute imagination, entretiennent l’usage de ce terme pour désigner la Résistance contre leurs crimes.
[4] United States of America (les États Unis d’Amérique).
[5] Les U.S.A. se réfèrent à un « traité » de 1903 et au « renouvellement de clauses » pour soutenir leurs « droits sur le territoire de Cuba ».
[6] Je n’oublie pas la tentative d’invasion d’exilés Cubains au service de l’impérialisme américain, en avril 1961 (débarquement de la baie des cochons).
Je n’oublie pas l’affaire dite des missiles de Cuba en octobre 1962 (l’impérialisme américain ayant obligé l’impérialisme soviétique à retirer ses missiles installés à Cuba et pointés sur les États-Unis d’Amérique).
Je n’oublie pas l’envoi, sous le contrôle de l’impérialisme soviétique, de blindés et de militaires en octobre 1963 « pour défendre la révolution de l’Algérie socialiste, menacée par le Maroc au service de l’impérialisme américain ».
Je n’oublie pas la conférence dite de solidarité avec les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine et la mise en place de « la Tricontinentale » à la Havane en janvier 1966, « pour le renforcement du mouvement des pays non-alignés ».
Je n’oublie pas Che Guevara, « dirigeant de la révolution cubaine », assassiné, en octobre 1967, par les forces au service de l’impérialisme américain en Bolivie, où il voulait « conduire la révolution de l’Amérique Latine ».
Je n’oublie pas l’envoi de militaires, toujours sous le contrôle de l’impérialisme soviétique, dans différentes régions d’Afrique, « pour combattre le colonialisme et instaurer le socialisme ».
Je n’oublie pas d’innombrables autres événements.
[7] Sa fille est installée aux U.S.A. et possède la nationalité américaine.
[8] Capitale de Cuba.
[9] Assabr (le « r » roulé).

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