dimanche 31 mai 2009

CACA AFRICA



En Afrique, la merde gicle et dégouline de partout. Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
L’impérialo-sionisme continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur, les ténèbres.
Les systèmes mis en place par les employeurs des pays dominants, contribuent à faire de ce continent une décharge d’immondices dans tous les domaines.
Des esclaves d’Afrique aux États-Unis d’Amérique ─ où la colonisation de peuplement menée par l’Europe s’est traduite, entre autres, par l’extermination des Indiens ─ rêvaient de retourner en Afrique.
Au XIXème siècle, à partir de 1821, une société américaine a commencé à organiser l’installation au Liberia de certains de ces esclaves « affranchis ».
Cette société estimait « que le meilleur moyen de réparer les préjudices causés aux esclaves était de les renvoyer sur leurs terres ancestrales d’Afrique. »[1]
Ainsi, des navires américains ont débarqué des groupes d’esclaves, descendants d’Africains enlevés et vendus sur les marchés d’esclaves.
« Ils ont été livrés à eux-mêmes, à leur propre sort. Comment vont-ils se comporter ? Que vont-ils faire ?
Ces Américano-Libériens ont l’expérience d’un seul type de société : l’esclavage en vigueur alors dans les États du Sud de l’Amérique. Aussi, dès leur arrivée, la première chose qu’ils font, c’est de recréer une société similaire. À la différence que désormais ce sont eux, les esclaves d’hier, qui seront les maîtres et que les nouveaux esclaves seront les communautés indigènes qu’ils conquièrent et dominent.
Le Liberia, c’est la prolongation de l’esclavagisme par des esclaves qui refusent de détruire un système injuste et s’emploient à le maintenir, le développer et l’exploiter dans leur propre intérêt. »[2]
Lorsque la « République du Liberia » a été proclamée en 1947, ces individus qui allaient s’accaparer du pays, représentaient moins de un pour cent des populations.
Ils se sont déclarés citoyens en interdisant ce statut aux autres, considérés comme « hommes de tribus »[3] sauvages.
« Bien avant que les Afrikaners blancs n’instaurent l’apartheid comme système de ségrégation et de domination en Afrique du Sud, les nouveaux maîtres du Liberia, descendants d’esclaves noirs, inventent et expérimentent ce système dès la seconde moitié du XIX ème siècle. »[4]
Le 12 avril 1980, William Tolbert, le tueur« président » du merdier dit « Liberia » a été exécuté dans son sommeil par Samuel Doe et une poignée de ses collègues, soldats de la puanteur.
Ce fut « une révolution sanglante, cruelle et caricaturale des masses opprimées et à moitié asservies de la jungle africaine contre leurs maîtres honnis, les descendants d’esclaves des plantations américaines. C’est donc en quelque sorte un coup d’État dans un univers d’esclaves : les esclaves d’aujourd’hui s’insurgent contre les esclaves d’hier qui les ont asservis. […].
Ainsi, des mains des Américano-Libériens riches, bien enracinés, mondains et qui entre-temps ont réussi à fuir le pays, le pouvoir passe dans celle d’une misérable tribu[5] de la jungle, analphabète et effarouchée par son nouveau statut. »[6]
Dix ans après, Samuel Doe a été arrêté, supplicié atrocement, mutilé et achevé par les tueurs[7] à la solde de Prince Johnson, lui-même employé par la finance internationale, qui employait aussi Charles Taylor, en application de « la bonne vieille méthode » : diviser pour régner. C’est le dernier qui sera installé sur le fauteuil des criminels du « tiers-monde », dits « présidents », « rois » ou autres, avant d’être remplacé et poursuivi devant la C.P.I. (la Cour Pénale Internationale) qui siège en Europe[8], pour « crimes de guerre » et diverses « violations des droits de l’homme », par le cartel des criminels en chef, de l’impérialo-sionisme, toujours à l’œuvre.
L’Afrique continue de baigner dans la merde.
Ce qui a été appelé « la fin de l’apartheid » en Afrique du Sud, « l’indépendance dans l’interdépendance » ou « la révolution » dans les autres parties, n’a pas débarrassé les Indigènes des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.
Mais toutes les épreuves n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas disparaître la Résistance qui a continué, continue et continuera au-delà du temps et de l’espace.
Les Indigènes feront face, encore et encore aux attaques de toutes sortes. La Résistance en Afrique, en Palestine, en Iraq, en Afghanistan, au Pakistan, en Iran, et dans divers territoires de tous les continents, ne s’arrêtera pas.
Les crimes, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, n’élimineront jamais les croyants et les croyantes.



BOUAZZA



[1] Ryszard Kapuściński, Ébène. Aventures africaines, Paris, Éditions Plon, 2000, p. 274.
[2] Ryszard Kapuściński, op.cit, p. 275.
[3] Tribsmen.
[4] Ryszard Kapuściński, ibid, p. 277.
[5] Les Krahns.
[6] Ryszard Kapuściński, ibid, p.281 et 283.
[7] Les enfants aussi sont enrôlés.
[8] À la Haye aux Pays-Bas.

samedi 23 mai 2009

GRANDEUR



Les États dominants, les patrons, les employeurs, ont mis en place, dans les pays dominés, des systèmes dits de « l’indépendance dans l’interdépendance », avec des employés pour s’acquitter des tâches qui leur sont assignées, s’ils tiennent à garder leur emploi. Les missions imparties peuvent « évoluer » selon les circonstances.
À cet effet, et au fil du temps,[1] des « États » ont été institués avec des « chefs d’État », des « Gouvernements », des « Parlements » et même des « Constitutions » et des « élections démocratiques ».
Dans des pays dits arabo-musulmans par exemple, où les régimes dits politiques sont abominables, des mises en scène exposent des « Constitutions » qui prévoient « l’élection du chef de l’État au suffrage universel »[2] et lui interdisent de faire plus de deux mandats. C’est démocratique, non ? C’est mis au vote, et le « peuple approuve démocratiquement ».
Lorsque l’employé continue de donner satisfaction à l’employeur, le mise en scène se transforme pour qu’à la fin du premier mandat, il fasse un deuxième et même engage « la révision de la Constitution » pour faire un troisième. C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et quand il donne toujours satisfaction, une autre « révision » lui permet de faire un quatrième mandat et encore une « révision » pour un cinquième puis la présidence à vie. C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et l’employeur peut aller jusqu’à la possibilité de passer la succession au fils. C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».[3]
Si le titre de « roi » est décerné à l’employé ─ comme c’est le cas dans les parcours d’usurpateurs dits « sultans », « chefs tribaux » ou autres ─ il est bien sûr dispensé de « se faire élire » et son fils[4] lui succède si les patrons le décident. Ce n’est pas mis au vote, mais le « peuple applaudit démocratiquement ».
Les employés, généralement sanguinaires, tyranniques, débauchés, corrompus, pourris, plongés dans les ténèbres, répètent ce que les patrons leur dictent sur « l’organisation des différents groupes de la population, sur l’État, sur la Constitution et autres » en se référant à l’Islam dont ils prétendent représenter ─ et c’est garanti par leurs employeurs ─ l’esprit de « modération », de « tolérance », de « coopération » et de « pragmatisme ».
Pour « diversifier » la pression, les médias des dominants sont chargés de dénoncer les employés des pays dominés, au nom de la « liberté d’expression », des « droits de l’homme » et autres « principes démocratiques » défendus par les dominants. Ils sont même autorisés, un peu partout, à critiquer les employeurs, pour embrouiller les cartes, ou comme disent les « bien pensant », pour « informer et former l’opinion publique ».
Les employés sont manipulés à l’échelle internationale, afin de servir les intérêts de l’impérialo-sionisme qui mobilise d’énormes moyens dans le but de rendre confus ce qui est clair et complexe ce qui est simple.
Et après ?
Les mises en scène, les instrumentalisations, les mensonges, les humiliations, les pillages, les invasions, les massacres, les crimes, les cruautés, les destructions, les exterminations, les impostures, les malveillances, les perfidies, les travestissements, les supercheries, les fourberies, les camouflages, les leurres, les tromperies, les perversions, les trahisons, les viols, les tortures, les abjections, les cynismes et pire encore, n’élimineront jamais la Résistance des croyants[5] et des croyantes.[6]
Dans sa mission[7] de dernier Envoyé d’Allah, Mohammad[8] s’est occupé de l’organisation des différents groupes de la population.
Après alhijra[9] de Macca[10] à Yatrib,[11] des points importants ont été consignés dans un document, considéré par Mohammad Hamid Allah comme étant « la première constitution-écrite d’un Etat dans le monde, promulguée par le souverain et présentant toutes les exigences de la vie politique : indépendance à l’égard du reste du monde, tolérance religieuse à l’égard des différents groupes de la population, organisation de la justice, assurance sociale (ma’âqil), défense, relations étrangères, législation etc... Les sujets non-musulmans jouissaient de l’autonomie non seulement pour leur religion et leur statut personnel, mais également dans le domaine de la justice, de la loi et de la naturalisation etc... »[12]
Depuis Adame,[13] et Hawwa[14] l’Islam[15]fait la grandeur des musulmans[16] et des musulmanes.[17]



BOUAZZA



[1] Un temps que les jeunes de vingt ans ici, ne connaissent pas encore.
[2] Il est « élu » par ses patrons, mais doit faire semblant d’être « candidat » afin que ce soit mis au vote et que le « peuple approuve démocratiquement ».
[3] Le « peuple » peut dénoncer « démocratiquement » les fraudes. Les dominants ont mis en place pour lui des « voies de recours démocratiques » pour lui permettre de « combattre » les fraudeurs et de « faire triompher la démocratie ».
[4] Ne vous inquiétez pas pour lui, il arrive à avoir un fils. Il y a toujours une femme « généreuse » pour lui en donner un.
[5] Mouminine.
[6] Monminaate.
[7] Fondée sur Alqoraane (Le Coran) qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allah.
[8] Bénédiction et paix sur lui.
[9] Le « r » roulé. Hégire, exil (en 622 du calendrier dit « Grégorien »).
[10] La Mecque.
[11] Le « r » roulé. Almadina, Médine.
[12] Muhammad Hamidullah, Problèmes constitutionnels aux premiers temps de l’Islam, Paris, Dar Alazhar, 1988, P. 41-42.
[13] Adam, bénédiction et paix sur lui.
[14] Ève, qu’Allah l’agrée.
[15] L’Islam, qui consiste à adorer Allah comme Allah le demande, n’est pas né à l’époque où Mohammad a commencé sa mission de Messager et de Prophète, bénédiction et paix sur lui. Pour l’humanité, l’Islam a commencé avec le premier être humain, Adame (Adam) bénédiction et paix sur lui. Le Message d’Allah est le même. Tous les Prophètes et Messagers, bénédiction et paix sur eux, ont eu pour mission de nous le transmettre.
[16] Mouslimine.
[17] Mouslimaate.

mercredi 20 mai 2009

LE CAMP DE CONCENTRATION DE CUBA.



Tout le monde connaît l’image entretenue de Fidel Castro, le « chef révolutionnaire » à la tête de l’Etat Cubain, qui a mené pendant des décennies, le combat contre l’impérialisme américain.
Les données de la réalité, elles, sont différentes. Peu s’y intéressent et beaucoup refusent de les admettre.
Après la défaite de l’impérialisme soviétique en Afghanistan et son remplacement par l’impérialisme américain dans l’invasion de ce pays en 2001, des centaines de musulmans, originaires de plusieurs pays,[1] ont été kidnappés, arrêtés et livrés pour être déportés dans un camp de concentration à Cuba.[2] Un camp de concentration dans le Sud-Est sur la base navale de la baie de Guantanamo considérée comme territoire américain depuis 1898, et qui compte aujourd’hui plusieurs milliers de militaires.
L’impérialisme américain y déporte qui il veut, au mépris de tous les droits bien entendu.
Les musulmans détenus dans ce camp de concentration sont considérés comme des ennemis de l’Amérique à ne pas traiter comme des êtres humains.
Les employés en agitation sur les « droits de l’homme », s’agitent dans tous les sens afin de « défendre la démocratie américaine contre le terrorisme[3] musulman », pour « préserver la civilisation face à la barbarie ».
La diarrhée verbale des « révolutionnaires de Cuba » continue de dégouliner partout comme si de rien n’était.
Cuba est située en Amérique Centrale. C’est un archipel composé de la grande île des Antilles, de l’île aux pins dite île de la jeunesse et de centaines d’îlots.
C’est un territoire où l’invasion des conquistadors a commencé dés 1492, l’île a ainsi connu la colonisation espagnole jusqu’en 1898. Sa population d’Indiens a été exterminée et des esclaves ont été ramenés d’Afrique pour servir de main d’oeuvre. La lutte, très dure, pour l’indépendance, a pris plusieurs formes. L’armée américaine a fini par imposer à l’Espagne de mettre fin à la colonisation du pays. L’idée d’en faire un Etat américain fédéré n’intéressait pas les U.S.A.[4] qui, après y avoir installé un gouvernement américain ont octroyé « l’indépendance dans l’interdépendance » c'est-à-dire sous leur contrôle, en 1901.
En 1959, Fidel Castro et ses « révolutionnaires » ont renversé le régime débauché et corrompu et l’ont remplacé par une « République Socialiste ».
Les U.S.A. qui ont continué et continuent d’occuper militairement une partie du pays,[5] ont instauré ce qui est appelé un « embargo économique » et laissé Fidel Castro ─ avec l’aide fraternelle et désintéressée de l’impérialisme soviétique ─ mener le combat contre l’impérialisme américain.[6]
Nous sommes en 2009 et Cuba est à la traîne dans tous les domaines. Le rêve des populations est de s’évader de Cuba. L’agonie de Fidel Castro[7] n’en finit pas et son frère (il n’a pas de fils), « élu démocratiquement par le peuple », poursuit le combat contre l’impérialisme américain.
À la Havane,[8] des fils et des filles de « révolutionnaires » participent au combat contre l’impérialisme américain en s’offrant dans des boîtes de nuit à des touristes américains ou autres, et en s’envoyant en l’air avec eux, en échange d’un peu de monnaie.
Les croyants et les croyantes qui sont installés sur ce territoire, et ailleurs, invoquent le Seigneur des Univers pour qu’Il leur accorde l’endurance[9] dans l’épreuve.


BOUAZZA



[1] Y compris de la Chine.
[2] L’impérialisme ouvre des lieux d’enfermement dits « secrets » dans n’importe quel pays du monde, et fait participer d’innombrables pays pour surveiller, arrêter, enlever, emprisonner, torturer, faire disparaître et liquider des personnes.
[3] Des États dont les crimes dépassent toute imagination, entretiennent l’usage de ce terme pour désigner la Résistance contre leurs crimes.
[4] United States of America (les États Unis d’Amérique).
[5] Les U.S.A. se réfèrent à un « traité » de 1903 et au « renouvellement de clauses » pour soutenir leurs « droits sur le territoire de Cuba ».
[6] Je n’oublie pas la tentative d’invasion d’exilés Cubains au service de l’impérialisme américain, en avril 1961 (débarquement de la baie des cochons).
Je n’oublie pas l’affaire dite des missiles de Cuba en octobre 1962 (l’impérialisme américain ayant obligé l’impérialisme soviétique à retirer ses missiles installés à Cuba et pointés sur les États-Unis d’Amérique).
Je n’oublie pas l’envoi, sous le contrôle de l’impérialisme soviétique, de blindés et de militaires en octobre 1963 « pour défendre la révolution de l’Algérie socialiste, menacée par le Maroc au service de l’impérialisme américain ».
Je n’oublie pas la conférence dite de solidarité avec les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine et la mise en place de « la Tricontinentale » à la Havane en janvier 1966, « pour le renforcement du mouvement des pays non-alignés ».
Je n’oublie pas Che Guevara, « dirigeant de la révolution cubaine », assassiné, en octobre 1967, par les forces au service de l’impérialisme américain en Bolivie, où il voulait « conduire la révolution de l’Amérique Latine ».
Je n’oublie pas l’envoi de militaires, toujours sous le contrôle de l’impérialisme soviétique, dans différentes régions d’Afrique, « pour combattre le colonialisme et instaurer le socialisme ».
Je n’oublie pas d’innombrables autres événements.
[7] Sa fille est installée aux U.S.A. et possède la nationalité américaine.
[8] Capitale de Cuba.
[9] Assabr (le « r » roulé).

lundi 18 mai 2009

LE CHOIX



Allah n’a pas besoin de nous. C’est nous qui avons besoin de Lui.
Certains « témoignages » sont recherchés, suscités, encouragés, payés.
Des « États » dits « musulmans » offrent parfois beaucoup d’argent à des « personnalités émérites », à des « vedettes », à des « stars » et autres individus pour un « témoignage en faveur de l’islam » ou une « conversion ».
Ces « États » prétendent défendre ainsi les « performances de l’islam ».
Le Message d’Allah à l’humanité est le même depuis Adame,[1] bénédiction et paix sur lui.
Ceux et celles qui veulent croire croient, et ceux et celles qui ne veulent pas croire ne croient pas.
Chaque être est libre et responsable de son choix devant Allah.
L’Islam consiste à adorer Allah, comme Allah le demande.
Les croyants, les croyantes[2] n’ont pas besoin de « conversions-spectacle » ou de « témoignages » de ce genre pour leur attachement au Message.

BOUAZZA

[1] Adam, bénédiction et paix sur lui.
[2] Almouminine, almouminaate.

jeudi 14 mai 2009

PLEIN LE COEUR




Des fleurs violettes, rouges, jaunes et autres. Des arbres avec le plein de feuilles vertes. Des branches qu’un vent léger fait danser. Des nuages en mouvement sur fond de ciel bleu. Des sons d’oiseaux qui s’approchent. Des caresses du soleil à travers la vitre. Un pigeon au bord de la fenêtre. Des cadres de photos de famille.
Chaque créature a un rôle. Rien n’arrive par hasard.
Des pensées me transportent au fond de moi-même.
Louange à Allah, Seigneur des Univers.

BOUAZZA

dimanche 10 mai 2009

BONJOUR LES ENFANTS





L’Afghanistan, comme d’autres pays, connaît les crimes perpétrés par les envahisseurs.
Le lundi 4mai 2009, une autre série de bombardements a encore exterminé des dizaines d’Indigènes.
─ Hello kids, how are you ?[1] Je suis la bombe des pays civilisés. Votre amie. Avec mes sœurs, nous vous défendons contre les méchants : Vos parents. Nous vous en débarrassons. Des fois, nous en débarrassons plus qu’il n’en faut, et du coup, beaucoup d’entre vous sont aussi exterminés. Des bavures inévitables dans le combat pour l’instauration de la démocratie. Vous le comprenez n’est-ce pas ? Parfait.
L’un des employés des envahisseurs, ramené de New York où il servait déjà comme postulant en « exil »,[2] installé comme « chef d’État », paré d’un accoutrement supposé « faire Afghan », s’est rendu dans la semaine à Washington[3] suite à la convocation du nouveau logé à la maison blanche. Il a pu sauver son emploi en promettant de mieux s’appliquer dans l’exécution des tâches qui lui sont confiées, et d’expliquer plus clairement « le combat pour l’instauration de la démocratie ». Il a cru comprendre qu’il pourrait avoir une augmentation sur ses comptes bancaires dans les pays « civilisés », et qu’il serait « réélu démocratiquement par le peuple ».

BOUAZZA


[1] Bonjour les enfants, comment allez-vous ?
[2] Les postulants de ce genre ne manquent pas, n’ont jamais manqué et ne manqueront pas sur le marché.
[3] En même temps qu’un autre employé, dit « président du Pakistan », sommé lui aussi, dans les tâches qui lui sont confiées, de mieux se mobiliser dans « le combat pour l’instauration de la démocratie ». Beaucoup d’employés, un peu partout, agissent pour augmenter leurs comptes bancaires dans les pays « civilisés » et contribuent, dans tous les domaines, aux crimes et autres méfaits des employeurs.
Lorsqu’il s’agit de s’attaquer à l’Islam, les employeurs n’ont que l’embarras du choix. Ceux et celles qui s’empressent autour du veau d’or sont légion.

jeudi 7 mai 2009

QUE PENSAIT-IL ?



Le temps qui lui était imparti ici-bas a pris fin il y a quelques mois.
Plusieurs mariages et divorces. De nombreux enfants. Beaucoup de petits enfants. Quelques arrières petits enfants.
Je fais partie de ses enfants.
J’ai souvent vécu loin de lui.
Adulte et père moi-même, je ne me privais pas de lui rappeler ce que le Message nous apprend.
Je l’invitais à faire de son mieux pour suivre le Message en adorant Allah[1] comme Allah le demande.
Il ne concevait pas qu’un fils puisse rappeler quoi que ce soit à son père.
Mais qu’en était-il au fond de lui-même ?
Seul Allah connaît l’intimité des cœurs.
Nous sommes à Lui, et à Lui nous retournons.

BOUAZZA



[1] Dieu.