Avant que je ne sois, j’ai eu la Liberté du choix et j’ai consenti à assumer la responsabilité de mon choix.
En dépit de tout, je n’ai pas oublié.
Je me souviens de l’Originel.
L’Identité.
J’en témoigne.
« Ils ont voulu m’interdire le chemin. Ils ont tout fait pour me le cacher. Ils m’ont mis dans un asile parce que j’ai craché sur leur dieu-trahison, dieu-imposture, dieu-escroquerie, dieu-duperie, dieu-artifice, dieu-simulacre, dieu-souillure, dieu-corruprtion, dieu-hypocrisie, dieu-ignorance, dieu-conjecture, dieu-débauche, dieu-vanité, dieu-mensonge, dieu-usure, dieu-marché, dieu-interêt, dieu-profit, dieu-banque, dieu-bourse, dieu-argent. J’ai proclamé la mort de leur dieu. […].
Ils ont voulu me priver du rythme. De la moisson.
Ils m’ont volé la paix. J’ai erré. J’ai erré longtemps. J’ai cherché. J’ai cherché longtemps. J’ai souffert. J’ai souffert longtemps. Mais jamais. Oui jamais. Jamais je n’ai désespéré. […].
Ils ont alors fini par me mettre dans une tombe. Mais le cercueil était vide. Comme la cage qu’ils ferment alors que l’oiseau n’y est plus. Cela, ils ne peuvent le comprendre. J’ai réappris à Aimer. Aimer à retrouver la Raison. […].
Des couleurs. Des mouvements.
Des hommes, des femmes, des enfants.
Des personnes qui marchent.
Des personnes qui refusent d’oublier le chemin de la mémoire.
Des personnes qui se souviennent de Demain.
Combien sont-elles ?
Depuis combien de temps marchent-elles ?
Cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est ce qu’elles sont et elles le disent par leur marche. […].
Un immense souffle est en elles. Le souffle de l’enfant qui naît semble être l’écho de ce souffle qui est en elles.
Elles sont habillées de la Parure de la Piété. »[1]
BOUAZZA
En dépit de tout, je n’ai pas oublié.
Je me souviens de l’Originel.
L’Identité.
J’en témoigne.
« Ils ont voulu m’interdire le chemin. Ils ont tout fait pour me le cacher. Ils m’ont mis dans un asile parce que j’ai craché sur leur dieu-trahison, dieu-imposture, dieu-escroquerie, dieu-duperie, dieu-artifice, dieu-simulacre, dieu-souillure, dieu-corruprtion, dieu-hypocrisie, dieu-ignorance, dieu-conjecture, dieu-débauche, dieu-vanité, dieu-mensonge, dieu-usure, dieu-marché, dieu-interêt, dieu-profit, dieu-banque, dieu-bourse, dieu-argent. J’ai proclamé la mort de leur dieu. […].
Ils ont voulu me priver du rythme. De la moisson.
Ils m’ont volé la paix. J’ai erré. J’ai erré longtemps. J’ai cherché. J’ai cherché longtemps. J’ai souffert. J’ai souffert longtemps. Mais jamais. Oui jamais. Jamais je n’ai désespéré. […].
Ils ont alors fini par me mettre dans une tombe. Mais le cercueil était vide. Comme la cage qu’ils ferment alors que l’oiseau n’y est plus. Cela, ils ne peuvent le comprendre. J’ai réappris à Aimer. Aimer à retrouver la Raison. […].
Des couleurs. Des mouvements.
Des hommes, des femmes, des enfants.
Des personnes qui marchent.
Des personnes qui refusent d’oublier le chemin de la mémoire.
Des personnes qui se souviennent de Demain.
Combien sont-elles ?
Depuis combien de temps marchent-elles ?
Cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est ce qu’elles sont et elles le disent par leur marche. […].
Un immense souffle est en elles. Le souffle de l’enfant qui naît semble être l’écho de ce souffle qui est en elles.
Elles sont habillées de la Parure de la Piété. »[1]
BOUAZZA
[1] Texte daté de 1992.
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