Pendant qu’elle[1] cuisinait, nous parlions de diverses choses. Je crois que c’est en l’observant que j’ai commencé à m’intéresser à l’art culinaire.
Aujourd’hui encore, il m’arrive de nous voir ensemble dans la cuisine à Khemisset (Lkhmiçate) au Maroc (Lmghrib),[2] et l’envie me prend ainsi parfois de préparer certains plats. Plus particulièrement le tagine[3] aux pommes de terre et aux olives,[4] dont voici la recette :
Mettre une épaule d’agneau[5] coupée en morceaux dans une cocotte. Ajouter un verre d’huile, du sel, du poivre et du safran (ou du curcuma).[6] Puis du persil et de la coriandre,[7] hachés très fins, deux ou trois oignons coupés en lamelles (ou autrement), trois tomates ou plus, pelées et coupées en morceaux, et deux verres d’eau.
Laisser cuire. Le temps qu’il faudra. Toute une vie s’il le faut.
Lorsque la viande est presque prête, ajouter un kilo ou un peu plus de pommes de terres, épluchées évidemment, et coupée en quatre dans le sens de la longueur. Des pommes de terre qui restent fermes à la cuisson. Et des olives violettes.
La viande est cuite. Les pommes de terre aussi. La sauce est onctueuse. Le tagine est prêt.
Servir chaud. Disposer la viande en premier. La couvrir des pommes de terre et des olives, puis ajouter la sauce. Si des larmes s’y mélangent, le goût ne peut être que meilleur.
Remercier le Créateur pour ce délice à partager, et penser aux personnes qui ont su lui donner la Saveur de l’Amour, sans laquelle la recette ne vaut rien.
BOUAZZA
Aujourd’hui encore, il m’arrive de nous voir ensemble dans la cuisine à Khemisset (Lkhmiçate) au Maroc (Lmghrib),[2] et l’envie me prend ainsi parfois de préparer certains plats. Plus particulièrement le tagine[3] aux pommes de terre et aux olives,[4] dont voici la recette :
Mettre une épaule d’agneau[5] coupée en morceaux dans une cocotte. Ajouter un verre d’huile, du sel, du poivre et du safran (ou du curcuma).[6] Puis du persil et de la coriandre,[7] hachés très fins, deux ou trois oignons coupés en lamelles (ou autrement), trois tomates ou plus, pelées et coupées en morceaux, et deux verres d’eau.
Laisser cuire. Le temps qu’il faudra. Toute une vie s’il le faut.
Lorsque la viande est presque prête, ajouter un kilo ou un peu plus de pommes de terres, épluchées évidemment, et coupée en quatre dans le sens de la longueur. Des pommes de terre qui restent fermes à la cuisson. Et des olives violettes.
La viande est cuite. Les pommes de terre aussi. La sauce est onctueuse. Le tagine est prêt.
Servir chaud. Disposer la viande en premier. La couvrir des pommes de terre et des olives, puis ajouter la sauce. Si des larmes s’y mélangent, le goût ne peut être que meilleur.
Remercier le Créateur pour ce délice à partager, et penser aux personnes qui ont su lui donner la Saveur de l’Amour, sans laquelle la recette ne vaut rien.
BOUAZZA
[1] Ma sœur, décédée en 1970.
[2] Le «r» roulé.
[3] Le ragoût. Le terme «tagine» désigne aussi le plat en terre cuite avec couvercle, utilisé pour faire cuire et/ou servir le ragoût.
[4] Tagine blbtata wa zzitoune.
[5] Ou du poulet, ou pas de viande.
[6] Lkhrqoum (le «r» roulé).
[7] Lqzbour (le «r» roulé).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire