dimanche 5 octobre 2008

LA CERTITUDE (suite).


Samedi 04 octobre 2008,[1] fin d’après-midi.
Le temps fixé par ALLAH à mon père, dans l’espace ici-bas s’est achevé.
C’est le commencement de l’autre existence, celle de l’au-delà, Éternelle.
ALLAH ne pardonne pas qu’on Lui donne un associé, et pardonne le reste à qui Il veut.
Il m'avait été dit qu'avant la fin de son existence ici-bas, mon père avait retrouvé une mémoire étonnante.
Initialement, il devait être enterré au même cimetière que son père, aux environs de Tiddas. Cependant, il a été décidé de l'enterrer à Tmara,[2] afin que son dernier fils, mon frère Mounir, âgé de treize ans, puisse se rendre plus facilement sur sa tombe.
Que dire de ce qui s’en va et comment parler de ce qui demeure ?
Que dire de ce qui cesse et comment parler de ce qui commence ?
Que dire de ce qui a été et comment parler de ce qui sera ?
Je voudrais tant faire marche arrière pour refaire autrement certaines choses.
J’aimerais tant faire ce qui me vient d’avant que je ne sois.
J’aimerais tant que mes larmes, comme l’eau qui s’infiltre dans la terre pour rafraîchir les racines de l’arbre, irriguent encore et encore les graines pour que germent les fleurs de mon cœur.
J’aimerais tant faire entendre le murmure de l’eau qui nous rappelle que nous sommes à ALLAH et à Lui nous retournons.




BOUAZZA

[1] J’ai recours au calendrier dit «Grégorien» au lieu du calendrier lunaire (04 chouwwal 1429) pour faciliter la compréhension aux lecteurs et aux lectrices, car le calendrier dit «Grégorien» est imposé pratiquement partout, y compris parmi ceux et celles qui autrefois ne subissaient pas cette contrainte et appliquaient le calendrier lunaire.
Un jour ine cha ALLAH, le calendrier lunaire retrouvera sa place.
[2] Temara, lieu de sa résidence, agglomération sur la côte atlantique, à la sortie de Rabat (Rbate), sur la route de Casablanca (Ddar lbida).