mercredi 24 décembre 2008

SUR LA ROUTE DE WALMAS


Lieu, dit ‘Icha[1] Mllouk, à quelques kilomètres de Tiddas,[2] en région Zmmour,[3] direction de Walmas,[4] au Mghrib.[5]
Une humble demeure paysanne, habitation de ma mère, de son époux et de leurs enfants.
Je m’y rendais autrefois, devancé par mon cœur.
Je partais du souq[6] de Tiddas, à travers la campagne.
À pied ou à dos de mulet.
La demeure n’est plus.
Il en sera ainsi de toutes les autres.
Et de tous les êtres ici-bas.

BOUAZZA

[1] Aïcha.
[2] Tedders.
[3] Zemmour (le « r » roulé, comme dans Mghrib).
[4] Oulmès, en région Zayane.
[5] Maroc.
[6] Souk, marché.

samedi 20 décembre 2008

VISION


Un lieu pour prier.
Une nuit du mois de ramadane.[1]
Une femme en vêtement blanc et un dessus en cuir marron.
Un temps et un espace Autres.

BOUAZZA

[1] Le « r » roulé, mois de jeûne pour les croyants et les croyantes (ramadan).

mardi 16 décembre 2008

L’AUTRE RIVE



Ordinateur. Écran de veille « étoiles ». Une plongée dans l’espace. Des astres défilent dans la nuit. Sans nombre. Mouvement continu. Lumière. Obscurité. Attirance. Crainte.
Les Signes[1] sont partout.
L’infinie Miséricorde d’Allah nous aide à les observer et à réfléchir :
« Dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a des Signes pour ceux qui ont un cerveau ».
Ascension.


BOUAZZA

[1] Ayate, pluriel de Aya.

mardi 9 décembre 2008

L’ISLAM DEPUIS ADAME SUR LUI LA BÉNÉDICTION ET LA PAIX


Le Message d’Allah[1] depuis Adame[2] jusqu’à Mohammad.[3] Est Un. C’est le même Message. Il concerne les Univers.
S’agissant de l’humanité, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, les Messagers et les Prophètes[4] ont tous été chargés de transmettre ce qui leur a été révélé par Allah.
La multiplicité des Révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son Essence qui est l’Adoration[5] d’Allah[6] par delà les rives du temps et de l’espace.
L’Islam[7] par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad[8] a commencé sa mission de Messager et de Prophète.[9]
Dans Alqoraane[10] qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message, Allah fait appel à notre Raison et nous invite à nous remémorer pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
« Et rappelle car le rappel sert les croyants. »[11]
Allah nous invite à nous remémorer.
Se remémorer, c'est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, choisir, agir.
Adame a été le premier Envoyé, et Mohammad le dernier.[12]
« Ma situation et celle des Prophètes avant moi est comparable à celle d’un homme qui a édifié une habitation, qui l’a agrémentée et qui l’a ornée, sauf la place d’une pierre[13] dans un coin. Les gens se sont mis à tourner dans l’habitation en exprimant leur admiration et en disant : si au moins la pierre manquante était posée.
Je suis cette pierre et je suis le sceau[14] des Prophètes. »[15]
Allah a mis à notre disposition l’habitation et pour la parachever, la pierre.



L’HABITATION


Il N’Y A DE ILAH QU’ALLAH :

Les croyants et les croyantes ont témoigné, témoignent et témoigneront[16] de cette Vérité. Ils font leur possible pour suivre ce que ce témoignage implique.
Le fondement du Message d’Allah, l’Unicité,[17] se traduit par l’Adoration d’Allah sans jamais Lui donner d’associé.[18]
Avant même que nous n’existions ici-bas, nous avions témoigné qu’il n’y a d’autre Ilah[19] qu’Allah. Cela renvoie à la disposition naturelle[20] de l’être en ce qui concerne la Foi. Mais beaucoup ont perdu, perdent ou perdront cette Foi. Certains l’ont gardée, la gardent ou la garderont. D’autres l’ont retrouvée, la retrouvent ou la retrouveront.
Il n’y a d’autre Ilah qu’Allah.
C’est ce que Adame[21] a transmis, c’est ce que Nouh[22] a transmis, c’est ce que Ibrahim[23]a transmis, c’est ce que tous les Messagers et les Prophètes[24] ont transmis.
« Allah, pas de Ilah que Lui. Il vous rassemblera au jour de la résurrection, point de doute là dessus. Et qui plus qu’Allah a un parler Vrai ? »[25]
« Dis : Allah est Le Créateur de toute chose et Il est L’Unique, Le Dominateur Suprême. »[26]
« Oriente-toi vers la religion en monothéiste. Telle est la nature conformément à laquelle Allah a créé les humains. Pas de changement à la création d’Allah. Voilà la religion[27] correcte, mais la plupart des gens ne savent pas. »[28]
« Aviez-vous pensé que Nous vous avions créés par frivolité et qu’à Nous vous ne seriez pas retournés ? Exalté soit Allah, Le Vrai Roi, nul Ilah que Lui, Le Maître du Noble Trône. »[29]
« Nous avons envoyé Nouh à son peuple. Il leur dit : Ô mon peuple, adorez Allah, vous n’avez pas d’autre Ilah que Lui [...] Si vous vous détournez, je ne vous ai demandé aucun salaire, mon salaire n’incombe qu’à Allah. Et il m’a été ordonné d’être parmi les musulmans. »[30]
« Ceci est un communiqué[31] aux humains et qu’ils en soient avertis et sachent qu’Il est un Ilah Unique et afin que se rappellent ceux qui ont un cerveau. »[32]
« Ô humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus[33] afin que vous vous entreconnaissiez.[34] Le plus noble[35] d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux ».[36]
« Nous avons créé l’être humain d’un choix d’argile. Puis Nous en fîmes un peu de liquide[37] dans un lieu sûr. Puis Nous avons fait du liquide une adhérence, puis de l’adhérence un morceau de chair, puis du morceau de chair Nous avons créé des os, et avons revêtu les os de chair, puis Nous en fîmes une autre créature. Béni soit Allah, Le Meilleur des Créateurs. Puis après cela vous êtes appelés à mourir. Puis le jour de la résurrection vous serez ressuscités. »[38]

LE MÊME MESSAGE :

« Ô Notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement parmi les perdants. »[39]
C’est l’invocation adressée à Allah par nos parents[40] Adame[41] et Hawwa[42] après avoir cédé à la tromperie d’ achchaytane,[43] alors qu’Allah les a mis en garde contre cet ennemi.[44]
Allah a pardonné à nos parents. Ce fut pour les êtres humains le début de l’existence sur terre, et le commencement du Message que les Messagers et les Prophètes[45] ont eu pour mission de transmettre.
Le même Message.
« Dites : nous avons cru en Allah et en ce qui a été descendu sur nous et ce qui a été descendu à Ibrahim[46] et Isma’il[47] et Ishaq[48] et Ya’qoub[49] et les tribus et en ce qui a été donné à Mouça[50] et ‘Iça[51] et ce qui a été donné aux Prophètes par leur Seigneur, nous ne faisons de différence entre aucun d’eux, et nous Lui[52] sommes musulmans. »[53]
« Dis : mon Seigneur m’a guidé à un chemin droit, une religion droite, nation[54] d’Ibrahim[55] monothéiste, et il ne faisait pas partie des associateurs. Dis : ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort[56] appartiennent à Allah, Le Maître des Univers. Nul associé à Lui, et voilà ce qui m’a été ordonné et je suis le premier des musulmans. »[57]
« Il a fait pour vous à partir de la religion une législation contenant ce qu’Il avait recommandé à Nouh, ce que Nous t’avons révélé[58], et ce que Nous avons recommandé à Ibrahim et à Mouça et à ‘Iça : pratiquez la religion et n’en faites pas un sujet de désunion. »[59]
« Mon Seigneur, Tu m’as[60] accordé une part du règne et appris à interpréter des récits. Créateur des cieux et de la terre, Tu es mon Patron ici-bas et dans l’au-delà. Accorde-moi de mourir musulman et fais-moi rejoindre les vertueux. »[61]
« Et Mouça dit : Ô mon peuple, si vous avez cru en Allah, remettez-vous à Lui si vous êtes musulmans. »[62]



LA PIERRE


LA RÉAFFIRMATION DE L’UNICITÉ :

Avec Mohammad,[63] la pierre manquante à l’habitation est posée.[64]
C’est le dernier Messager et Prophète[65] chargé de transmettre la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message.
Il n’y a de Ilah qu’Allah.
C’est la réaffirmation fondamentale.
« Béni soit par Lui-Même[66] Celui Qui a fait descendre Alforqaane[67] sur Son serviteur[68] afin qu’il soit un avertisseur pour les Univers.[69]Celui à qui appartient le Royaume des cieux et de la terre, et qui ne s’est point attribué d’enfant, et qui n’a point d’associé au Royaume et qui a créé toute chose et lui a donné de justes proportions. »[70]
« Dis : c’est Lui Allah, Unique. Allah, l’Absolu. Il n’a pas enfanté et n’a pas été enfanté. Et nul n’est égal à Lui. »[71]
« Dis : il m’a été ordonné d’adorer Allah et de ne rien Lui associer. C’est à Lui que j’appelle et c’est vers Lui que sera mon retour. »[72]
« Et n’invoque nul autre Ilah qu’Allah. Il n’y a d’autre Ilah que Lui. Toute chose est périssable sauf Son Visage.[73] À Lui appartient le Jugement et à Lui vous serez ramenés. »[74]
« C’est Lui Allah, nul Ilah autre que Lui. Le Connaisseur de l’invisible et du visible. C’est Lui Le Clément, Le Miséricordieux. C’est Lui Allah, nul Ilah autre que Lui, Le Souverain, Le Pur, La Paix,[75] Le Rassurant, Le Prédominant, Le Puissant, Le Contraignant, L’Orgueilleux[76]. Gloire à Allah ! Il transcende ce qu’ils Lui associent. C’est Lui Allah, nul Ilah autre que Lui, Le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, Le Dessinateur.[77] Il a les plus beaux noms.[78] Tout ce qui est dans les cieux et la terre proclame Sa Gloire. Et c’est Lui Le Puissant, Le Sage. »[79]
« Et Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde aux Univers. Dis : ce qui m’est révélé c’est que votre Ilah est un Ilah Unique. Êtes-vous musulmans ? »[80]
« Dis : en fait je suis un être humain comme vous, il m’a été révélé que votre Ilah est un Ilah Unique. Que celui qui espère rencontrer son Seigneur, fasse de bonnes actions et n’associe personne dans l’adoration de son Seigneur. »[81]
« Dis : Ô humains ![82] Je suis pour vous tous le Messager d’Allah, Qui a le Royaume des cieux et de la terre. Il n’y a de Ilah que Lui, Il fait vivre[83] et Il fait mourir. Croyez donc en Allah et à Son Messager le Prophète illettré[84] qui croit en Allah et en Ses Paroles. Et suivez-le, peut-être[85] serez-vous guidés. »[86]
« Et Nous n’avons envoyé avant toi aucun Messager sans lui révéler qu’il n’y a d’autre Ilah que Moi, adorez-Moi donc ».[87]
« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur à toute l’humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas. »[88]
« Ce qui t’a été descendu de ton Seigneur est la Vérité, mais la plupart des gens ne croient pas. »[89]

LE PARACHÈVEMENT DU MESSAGE :

Alqoraane nous annonce clairement le parachèvement du Message :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et J’ai accompli sur vous Mon bienfait et J’ai agréé pour vous l’Islam comme religion. »[90]
« C’est Lui qui a envoyé Son Messager[91] avec la guidée[92]et la religion du Vrai[93] pour lui indiquer la totalité de la religion. »[94]
« Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah comme Il doit être craint et veillez à ne mourir que musulmans. »[95]
« Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, qui fait œuvre de bien et dit : je suis du nombre des musulmans ? »[96]
« Et Il a descendu sur toi[97] le Livre avec la Vérité confirmant ce qui est avant lui.[98] Et Il fit descendre la Torah et l’Évangile[99] auparavant en tant que guide pour les gens. »[100]
« Nous t’avons inspiré comme Nous avons inspiré Nouh et les Prophètes après lui. Et Nous avons inspiré Ibrahim et Isma’il et Ishaq et Ya’qoub et les tribus[101] et ‘Iça et Ayyoub[102] et Youns[103] et Haroune[104] et Soulaymane.[105]Et Nous avons donné Azzabour[106] à Daoud.[107] Et des Messagers dont Nous t’avons raconté l’histoire auparavant et des Messagers dont Nous ne t’avons pas raconté l’histoire. Et Allah a parlé à Mouça de vive voix.[108] Des Messagers porteurs de bonne nouvelle et d’avertissement pour que les gens n’aient pas d’argument devant Allah après les Messagers. Et Allah est Puissant et Sage. »[109]
« Ceux qui ont cru et n’ont pas troublé la pureté de leur foi par quelque injustice,[110]ceux-là ont la sécurité et sont bien guidés. Tel est Notre argument que Nous avons donné à Ibrahim contre son peuple. Nous élevons de plusieurs degrés qui Nous voulons. Ton Seigneur est Sage et Sachant.[111]Et Nous lui avons donné Ishaq et Ya’qoub que Nous avons guidés. Et Nouh, Nous l’avons guidé auparavant et de sa progéniture[112] sont Daoud et Soulaymane et Ayyoub et Mouça et Haroune. Et c’est ainsi que Nous récompensons les bienfaiteurs. Et Zakariya[113] et Yahya[114]et ‘Iça et Ilyas.[115]Tous font partie des vertueux. Et Isma’il et Alyasa’[116]et Youns et Lote.[117]À tous Nous avons donné une prééminence[118]sur les humains. Et certains de leurs pères et de leurs progénitures et de leurs frères, Nous les avons choisis et guidés à un chemin droit. Telle est la direction d’Allah par laquelle Il guide qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et s’ils avaient associé,[119]tout ce qu’ils auraient fait eût été vain. Ceux-là à qui Nous avons apporté le Livre et la Sagesse et la prophétie. Si d’autres n’y croient pas, Nous avons chargé des gens qui n’en sont pas négateurs.[120]Ceux-là qu’Allah a guidés. Suis donc leur direction. Dis : je ne vous demande pas de salaire pour cela. Ce n’est qu’un rappel aux Univers. »[121]
« Ceux qui ne croient pas[122]en Allah, et à Ses Messagers et qui veulent faire distinction[123]entre Allah et Ses Messagers et disent nous croyons à une partie et nous ne croyons pas à une autre et veulent prendre une voie intermédiaire[124] ; Ceux-là sont les vrais mécréants et Nous avons préparé aux mécréants un châtiment humiliant.[125] Et ceux qui auront cru en Allah, et à Ses Messagers et qui n’auront pas fait de distinction entre aucun d’eux, ceux-là Il leur apportera leurs salaires[126]. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »[127]
« Ô vous qui avez cru ! Croyez en Allah, et à Son Messager, et au Livre qu’Il a fait descendre sur Son Messager, et au Livre qu’Il a descendu auparavant. »[128]
« Le Messager a cru en ce qui a été descendu sur lui de la part de Son Seigneur, et aussi les croyants. Tous ont cru en Allah, et à Ses Anges, et à Ses Livres et à Ses Messagers[129] : nous ne faisons aucune distinction entre Ses Messagers. »[130]
« Et cette communauté, la vôtre est une seule communauté et Moi Je suis Votre Seigneur, craignez-Moi donc. »[131]



La dimension de la Connaissance en Islam est fondamentale. L’Islam rejette l’obscurantisme, l’ignorance[132] et pousse à l’effort[133] pour l’acquisition de la Connaissance qu’il élève aux degrés les plus hauts.
On peut ne pas être « cultivé » et atteindre la Connaissance, comme on peut être « cultivé » et rester dans l’ignorance.
L’Adoration d’Allah,[134] n’a pas été imposée à l’être humain.[135] Allah lui a accordé la liberté de choix.
Chacun est libre de croire ou de ne pas croire, en toute connaissance de cause.
Cette Liberté de choix ne s’oppose pas à la Volonté d’Allah. C’est parce que Allah l’a voulu, que l’être humain bénéficie de cette liberté de choix.
Allah peut imposer ce qu’Il veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
Il a cependant voulu que l’être humain ne soit pas contraint à l’Adoration.
Bien entendu, chacun est responsable de son choix et chacun aura à en assumer les conséquences.
Qu’avons-nous fait du Message d’Allah que nous avons reçu en dépôt ?[136]
Chacun sera fixé le Jour où quiconque aura fait le poids d’un atome de bien le verra et quiconque aura fait le poids d’un atome de mal le verra.[137]



BOUAZZA


[1] Dieu.
[2] Adam, sur lui la bénédiction et la paix (en langue arabe, lorsqu’un Messager ou un Prophète est cité, l’expression généralement utilisée est : salla Allah ‘alayhi wa sallam).
[3] Sur lui la bénédiction et la paix.
[4] Sur eux la bénédiction et la paix (salla Allah ‘alayhim wa sallam).
[5] Al’ibaada en langue arabe.
[6] Comme Allah le demande.
[7] Adoration d’Allah comme Allah le demande.
[8] Sur lui la bénédiction et la paix.
[9] Sur lui la bénédiction et la paix.
Messager : Raçoul (le « r » roulé) en langue arabe.
Prophète : Nabiyy en langue arabe.
[10] Le Coran (le « r » roulé dans Alqoraane).
[11] Alqoraane (le Coran), sourate 51 (chapitre 51), Addaariyaate, Les vents, ayate 55 (verset 55).
[12] Sur eux la bénédiction et la paix.
[13] Labina en langue arabe.
[14] Khaatime en langue arabe.
[15] Hadite (hadith) rapporté par Abou Hourayra (les « r » roulés), qu’Allah l’agrée, dans le recueil authentique de Alboukhari (le « r » roulé) qu’Allah l’agrée.
Sahih Alboukhari, Beyrouth, Liban, édition dar alqalam, 1987, tome 3, chapitre 19, page 26.
Ici, le hadite (hadith) renvoie à Assounna, c'est-à-dire à ce qui concerne la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix. Assouna procède de Alqoraane.
Dans le cadre de ce travail, nous ne donnons pas des précisions relatives à la chaîne de transmission (sanade, isnaade).
[16] Le témoignage (achchahada en langue arabe) depuis Mohammad, dernier Envoyé, sur lui la bénédiction et la paix, est : je témoigne qu’il n’y a de Ilah qu’Allah, et je témoigne que Mohammad est le Messager d’Allah.
[17] Attawhid en langue arabe.
[18] Achchirk en langue arabe, ou associationnisme, consiste à accorder des attributs Divins à quiconque autre qu’Allah.
Certaines personnes s’accordent à elles-mêmes des attributs Divins.
Allah ne pardonne pas achchirk, et pardonne le reste à qui Il veut.
[19] Dieu. Celui que nous adorons.
[20] Alfitra (le « r » roulé) en langue arabe : nature selon laquelle nous avons été créés avec la Foi.
[21] Sur lui la bénédiction et la paix.
[22] Noé, sur lui la bénédiction et la paix.
[23] Abraham, sur lui la bénédiction et la paix.
[24] Sur eux la bénédiction et la paix.
[25] Alqoraane (le Coran), sourate 4, (chapitre 4), Anniçaa-e, Les femmes, ayate 87 (verset 87).
[26] Alqoraane (le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d (« r » roulé), Le tonnerre, ayate 16 (verset 16).
[27] Addine en langue arabe.
[28] Alqoraane (le Coran), sourate 30 (chapitre 30), Arroum (les « r » roulés), Les byzantins, ayate30 (verset30).
[29] Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les croyants, ayate 115 (verset 115).
[30] Alqoraane (le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf (le « r » roulé), L’enceinte du Paradis, Les limbes, ayate 58 et ayate 59 (versets 58 et 59).
[31] Balagh en langue arabe.
[32] Alqoraane (le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibrahime, Abraham, ayate 52 (verset 52).
[33] Qabaail en langue arabe.
[34] Vous vous connaissiez entre vous.
[35] Généreux.
[36] Alqoraane (le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojoraate (le « r » roulé), Les chambres, ayate13 (verset13).
[37] Goutte de sperme.
[38] Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les croyants, ayate 13 à ayate 16 (verset 13 au verset 16).
[39] Alqoraane (le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’enceinte du Paradis, Les limbes, ayate 23 (verset 23).
[40] Les parents de l’humanité.
[41] Sur lui la bénédiction et la paix.
[42] Eve, qu’Allah l’agrée.
[43] Satan.
[44] Voir Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le « r » roulé), La vache, ayate 30 à ayate 39 (verset 30 au verset 39).
[45] Sur eux la bénédiction et la paix.
[46] Abraham, sur lui la bénédiction et la paix.
[47] Ismaël, sur lui la bénédiction et la paix.
[48] Isaac, sur lui la bénédiction et la paix.
[49] Jacob, sur lui la bénédiction et la paix.
[50] Moïse, sur lui la bénédiction et la paix.
[51] Jésus, sur lui la bénédiction et la paix.
[52] À Allah que nous adorons conformément à ce qui a été fixé par Lui.
[53] Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La vache, ayate 136 (verset 136).
[54] Milla en langue arabe.
[55] Sur lui la bénédiction et la paix.
[56] Mahyaya wa mamati en langue arabe.
[57] Alqoraane (le Coran), sourate 6 (chapitre 6), Alan’aam, Les bestiaux, ayate 161 à ayate 163 (verset 161 au verset 163).
[58] À Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[59] Alqoraane (le Coran), sourate 42 (chapitre 42), Achchoura (le « r » roulé), La consultation, ayate 13 (verset 13).
[60] Il s’agit de l’Envoyé Youçof (Joseph) sur lui la bénédiction et la paix.
[61] Alqoraane (le Coran), sourate 12 (chapitre 12), Youçof, Joseph, ayate 101 (verset 101).
[62] Alqoraane (le Coran), sourate 10 (chapitre 10), Youns, Jonas, ayate 84 (verset84).
[63] Sur lui la bénédiction et la paix.
[64] Alqoraane (le Coran) nous précise que Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix, est le Messager d’Allah et le sceau des Prophètes. Sourate 33 (chapitre 33), Alahzab, Les coalisés, ayate 40 (verset 40).
[65] Sur lui la bénédiction et la paix.
[66] Tabaaraka (le « r » roulé) en langue arabe.
[67] Le discernement.
[68] Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix.
[69] Al’aalamine en langue arabe.
[70] Alqoraane (le Coran), sourate 25 (chapitre 25), Alforqaane (le « r » roulé), Le discernement, ayate 1 et ayate 2 (versets 1et 2).
[71] Alqoraane (le Coran), sourate 112 (chapitre112), Alikhlas, Le monothéisme pur, La foi pure et exclusive.
[72] Alqoraane (le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d, Le tonnerre, ayate 36 (verset 36).
[73] Sauf Allah.
[74] Alqoraane (le Coran), sourate 28 (chapitre 28), Alqaças, Le récit, ayate 88 (verset 88).
[75] Assalam en langue arabe.
[76] Almoutakabbir (le « r » roulé) en langue arabe
[77] Almouçawwir (le « r » roulé) en langue arabe.
[78] Voir les plus beaux noms d’Allah (en langue arabe, asma-e Allah alhouçna).
[79] Alqoraane (le Coran), sourate 59 (chapitre 59), Alhachr (le « r » roulé), Le grand rassemblement, ayate 22 à ayate 24 (verset 22 au verset 24).
[80] Alqoraane (le Coran), sourate 21 (chapitre 21), Alanbiyaa-e, les Prophètes, ayate 107 et ayate 108 (versets 107 et 108).
[81] Alqoraane (le Coran), sourate 18 (chapitre 18), Alkahf, La caverne, ayate 110 (verset 110).
[82] Yaa ayyouhaa nnaas en langue arabe.
[83] Revivre.
[84] Aloummiyy en langue arabe.
[85] La’allakoum en langue arabe.
[86] Alqoraane (le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’enceinte du Paradis, Les limbes, ayate 158 (verset 158).
[87] Alqoraane (le Coran), sourate 21 (chapitre 21), Alanbiyaa-e, les Prophètes, ayate 25 (verset 25).
[88] Alqoraane (le Coran), sourate 34 (chapitre 34), Saba-e, ayate 28 (verset 28).
[89] Alqoraane (le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d, Le tonnerre, ayate 1(verset 1).
[90] Alqoraane (le Coran), sourate 5 (chapitre 5), Almaa-ida, La table, La table servie, Le festin, ayate 3 (verset 3).
[91] Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix.
[92] Alhouda en langue arabe.
[93] Dine alhaqq en langue arabe.
[94] Alqoraane (le Coran), sourate 48 (chapitre 48), Alfath, La victoire éclatante, Le succès, ayate 28 (verset 28).
[95] Alqoraane (le Coran), sourate3 (chapitre3), Aal ‘imrane

(le « r » roulé), La famille de ‘Imrane, ayate 102 (verset 102).
[96] Alqoraane (le Coran), sourate 41 (chapitre 41), Fossilate, Les versets détaillés, ayate 33 (verset 33).
[97] Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix.
[98] Avant Alqoraane.
[99] Attawraate wa alinjile.
[100] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imrane, La famille de ‘Imrane, ayate 3 et ayate 4 (versets 3 et 4).
[101] Les douze fils de Jacob, sur lui la bénédiction et la paix, dont chacun a formé une tribu.
[102] Job, sur lui la bénédiction et la paix.
[103] Jonas, sur lui la bénédiction et la paix.
[104] Aaron, sur lui la bénédiction et la paix.
[105] Salomon, sur lui la bénédiction et la paix.
[106] Psautier.
[107] David, sur lui la bénédiction et la paix.
[108] Taklimane en langue arabe.
[109] Alqoraane (le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les femmes, ayate 163 à ayate 165 (verset 163 au verset 165).
[110] L’associationnisme.
[111] ‘Alime.
[112] Descendance.
[113] Zacharie, sur lui la bénédiction et la paix.
[114] Jean-Baptiste, sur lui la bénédiction et la paix.
[115] Élie, sur lui la bénédiction et la paix.
[116] Élisée, sur lui la bénédiction et la paix.
[117] Loth, sur lui la bénédiction et la paix.
[118] Préférence.
[119] Donné un associé à Allah.
[120] Kaafirine en langue arabe.
[121] Alqoraane (le Coran), sourate 6 (chapitre 6), Alan’aame, Les bestiaux, ayate 82 à ayate 90 (verset 82 au verset 90).
[122] Yakforoune en langue arabe.
[123] Yofarriqoune en langue arabe.
[124] Entre la Foi et la mécréance.
[125] Mouhine en langue arabe.
[126] Récompenses.
[127] Alqoraane (le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Annisaa-e, Les femmes, ayate 150 à ayate 152 (verset 150 au verset 152).
[128] Alqoraane (le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Annisaa-e, Les femmes, ayate 136 (verset 136).
[129] Envoyés (Messagers et Prophètes, sur eux la bénédiction et la paix).
[130] Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La vache, ayate 285 (verset 285).
[131] Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les croyants, ayate 52 (verset 52).
[132] Aljahl en langue arabe.
[133] Alijtihaad en langue arabe.
[134] L’Islam consiste à adorer Allah conformément à ce qui a été fixé par Allah.
« Ce ne sont pas les musulmans qui font la grandeur de l’Islam, mais l’Islam qui fait la grandeur des musulmans. »
[135] Nous ne traitons pas d’autres créatures dans le cadre de ce travail.
[136] Amaana en langue arabe.
[137] Alqoraane (le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La secousse, Le tremblement de terre, ayate 7 et ayate 8 (versets 7 et 8).

dimanche 5 octobre 2008

LA CERTITUDE (suite).


Samedi 04 octobre 2008,[1] fin d’après-midi.
Le temps fixé par ALLAH à mon père, dans l’espace ici-bas s’est achevé.
C’est le commencement de l’autre existence, celle de l’au-delà, Éternelle.
ALLAH ne pardonne pas qu’on Lui donne un associé, et pardonne le reste à qui Il veut.
Il m'avait été dit qu'avant la fin de son existence ici-bas, mon père avait retrouvé une mémoire étonnante.
Initialement, il devait être enterré au même cimetière que son père, aux environs de Tiddas. Cependant, il a été décidé de l'enterrer à Tmara,[2] afin que son dernier fils, mon frère Mounir, âgé de treize ans, puisse se rendre plus facilement sur sa tombe.
Que dire de ce qui s’en va et comment parler de ce qui demeure ?
Que dire de ce qui cesse et comment parler de ce qui commence ?
Que dire de ce qui a été et comment parler de ce qui sera ?
Je voudrais tant faire marche arrière pour refaire autrement certaines choses.
J’aimerais tant faire ce qui me vient d’avant que je ne sois.
J’aimerais tant que mes larmes, comme l’eau qui s’infiltre dans la terre pour rafraîchir les racines de l’arbre, irriguent encore et encore les graines pour que germent les fleurs de mon cœur.
J’aimerais tant faire entendre le murmure de l’eau qui nous rappelle que nous sommes à ALLAH et à Lui nous retournons.




BOUAZZA

[1] J’ai recours au calendrier dit «Grégorien» au lieu du calendrier lunaire (04 chouwwal 1429) pour faciliter la compréhension aux lecteurs et aux lectrices, car le calendrier dit «Grégorien» est imposé pratiquement partout, y compris parmi ceux et celles qui autrefois ne subissaient pas cette contrainte et appliquaient le calendrier lunaire.
Un jour ine cha ALLAH, le calendrier lunaire retrouvera sa place.
[2] Temara, lieu de sa résidence, agglomération sur la côte atlantique, à la sortie de Rabat (Rbate), sur la route de Casablanca (Ddar lbida).



vendredi 5 septembre 2008

LA CERTITUDE.

Les gens dorment et lorsqu’ils meurent, ils se réveillent.
La Certitude[1] c’est la fin de l’existence ici-bas.
Le croyant et la croyante savent ce qu’il y a après : l’Au-delà, l’Éternité où quiconque aura fait un atome de bien le verra, et quiconque aura fait un atome de mal le verra.
Ils savent que le sort de chacun et de chacune dépend de ses actions et bien entendu, et avant tout, de La Miséricorde du Créateur.
Nous sommes à Allah et à Lui nous retournons.
Le croyant et la croyante espèrent et redoutent.
Ils espèrent le Pardon et redoutent la Colère.
Ils espèrent la Récompense et redoutent le Châtiment.
Ils espèrent le Paradis et redoutent l’Enfer.
J’invoque le Créateur pour qu’Il nous couvre de la Parure de la Piété.




BOUAZZA

[1] Alyaqine.

mardi 19 août 2008

PUDEUR.


Une femme dans le coma.
Autour d’elle, ses filles – mes sœurs – pleuraient avec d’autres membres de la famille.
Les médecins venaient d’expliquer qu’ils ne pouvaient pas prodiguer des soins[1] et que ce coma annonçait la fin de l’existence ici-bas de ma mère.
Une doctoresse restée dans la chambre du service médical pour certaines observations, avait, en partie, dénudé la femme dans le coma.
La main de la femme dans le coma s’était alors mise en mouvement pour essayer de couvrir la nudité.



BOUAZZA

[1] Les médecins soignent et ALLAH guérit.

dimanche 3 août 2008

INE CHA ALLAH.




Par l’expression ine cha ALLAH, les croyants et les croyantes rappellent que Tout dépend du Maître des Univers. Ils ne peuvent entreprendre quoi que ce soit que si DIEU veut.[1]
Avec le temps, par endroits, cette expression a été pervertie, vidée de son sens et utilisée pour soutenir que les croyants et les croyantes sont fatalistes, arriérés, sans volonté et inaptes à comprendre la notion de responsabilité.
Les croyants et les croyantes avancent à travers les épreuves avec le soutien du Créateur.
Il en sera toujours ainsi ine cha ALLAH.



BOUAZZA

[1] Ine cha ALLAH en langue arabe.

mercredi 30 juillet 2008

MÊLÉE.




L’humanité véhicule des discours divers et des pratiques différentes.
Les croyants et les croyantes ne sont pas sur la rive. Ils sont au milieu des vagues.
Dans le mouvement.
Parmi la multitude.
Ils agissent et témoignent dans le monde ici-bas comme s’ils vont y vivre éternellement, et se préparent à l’au-delà comme s’ils vont le rejoindre le lendemain.
Ils se soucient d’ici et du là-bas.
Processus chargé d’épreuves.
Épreuves qu’ils traversent avec le soutien du Créateur.



BOUAZZA

lundi 28 juillet 2008

INNA LILLAH WA INNA ILAYHI RAJIٰOUNE.





– «Allô, qu’ALLAH te donne l’endurance[1] mon frère. Notre mère a eu une attaque cérébrale.»
À l’autre bout du fil, de l’autre côté de la mer méditerranée,[2] au Maroc,[3] une de mes sœurs continuait de parler.
C’était le samedi 28 juin 2008.[4]
La parole de ma sœur continuait d’arriver et mes larmes coulaient.
Qu’étaient ces larmes ?
«Des paroles de la pensée, comme la rosée après une nuit noire : l’ultime de ce qu’un homme a pu ressentir et penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ?»[5]
La Mère.
Savez-vous ce qu’est la Mère ?
Et qui vous dira jamais ce qu’est la Mère ?
Lorsque j’ai quitté le Maroc pour poursuivre des études universitaires en France, je ne pensais pas que j’allais revenir dans ce pays pour m’y installer.
Des images défilaient.
Mon deuxième fils a écrit[6] un jour concernant mon arrivée en France :
«À peine vingt ans[7]. Je t’imagine fier, enthousiaste, passionné, rebelle, orateur, excessif, meneur, révolté, bouleversant, rêveur, bouleversé, vivant tout simplement...La vie t’a élevé et tu lui ressembles...Tu es plein de certitudes et tu veux révolutionner le monde...Un idéaliste, voilà ce que tu es...Un idéaliste, voilà ce que tu resteras...»
Tenant compte du temps qui s’est écoulé, il a continué dans le même texte :
«À la fois d’ici, mais aussi de là-bas...Traditionnel et moderne...Futuriste et archaïque...Délirant et sérieux...Drôle et sévère...Angoissé et détendu...Tendre et implacable...La liste pourrait se poursuivre, mais ne permettrait pas de saisir tous les paradoxes du personnage !»
Il aurait pu ajouter qu’au fond de moi, je suis resté un enfant qui a besoin de sa mère. Quelqu’un qui pense que les battements du cœur de l’enfant béni, sont ceux du cœur de sa mère.
– «Allô, tu m’entends mon frère ? Les médecins[8] disent qu’il n’y a rien à faire. Ne pleure pas.»
Ma mère a été la deuxième épouse[9] de mon père. Ils ont eu cinq enfants : trois filles et deux garçons.
Au divorce de mes parents, je devais avoir trois ans. Mon père a gardé les enfants.
Lorsque nous avons été arrachés à notre mère, elle avait senti qu’elle ne savait plus regarder[10] la lumière. Elle perdait la chaleur du cœur. Les feuilles s’étaient étiolées. Les branches s’étaient affaiblies. L’arbre était à l’agonie.[11] Mais il y avait encore la sève. Et lorsque la sève demeure, les feuilles renaissent, les branches se revitalisent et l’arbre, irrigué, renforce les racines et s’élève dans les cieux.
Par la Grâce du Généreux, elle a épousé son cousin[12] et ils ont eu quatre enfants : mes trois sœurs et mon frère.
Une semaine avant l’attaque cérébrale, ma mère avait quitté Tiddas[13] où elle vivait avec son fils,[14] mon frère, l’épouse de mon frère et leurs enfants. Elle s’était rendue à Khemisset[15] pour passer quelques jours avec ses filles.
Le vendredi soir, elle s’était endormie comme d’autres soirs.
Le samedi matin, ma sœur[16] l’a trouvée inconsciente.
Informées, mes autres soeurs[17] s’étaient empressées de faire le nécessaire pour qu’elle soit acheminée vers un établissement médical à Rabat.[18]
Mes sœurs me tenaient au courant. De mon côté, je téléphonais. J’ai eu une de mes soeurs[19] en région parisienne. J’ai eu aussi mon frère de Tiddas. Il était en route pour Rabat. Personne n’arrivait à joindre mon frère aîné.[20] Il n’a plus de téléphone. J’ai eu également un neveu qui m’a fait savoir que dans l’après-midi, les médecins allaient donner certaines informations.
Ma mère n’avait pas de salaire, pas de sécurité sociale, pas de mutuelle, pas d’allocation, pas de pension, pas de retraite, pas de compte en banque. Elle n’avait pas son permis et ne savait pas conduire. Elle n’avait jamais pris de train, de bateau, d’avion. Elle n’avait pas de cuisinière, pas de micro-ondes, pas de réfrigérateur, pas de congélateur, pas de lave vaisselle, pas de machine à laver, pas d’aspirateur, pas d’appareil ménager. Elle n’avait pas de chaîne Hi Fi, pas de disques, pas de téléphone, pas de télévision, pas de magnétoscope, pas de caméscope, pas d’appareil photo, pas d’ordinateur, pas d’internet. Elle ne savait pas lire et ne savait pas écrire.
Elle avait l’humilité, la présence, le sens de l’honneur, la générosité, la pudeur, la dignité, la noblesse.
La fidélité, la solidarité, l’hospitalité et autres faisaient partie d’elle-même.
Le pain qu’elle faisait, toujours partagé, avait le parfum du Don.
Il arrivait à ses yeux de se remplir de larmes. Des larmes de Miséricorde.
Elle s’exprimait en regards, en gestes, en silences, en paroles d’Amour.
Quand elle riait, son rire sentait l’aube de la Vie.[21]
Dans l’après-midi, une de mes sœurs m’avait rappelé :
– «Allô mon frère, les médecins nous autorisent à ramener notre mère chez elle. Ils ne peuvent rien faire.»
Affectée, mon épouse ne savait pas comment être avec moi.
Mes larmes coulaient et je pensais à Mohammad, Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
À la fin de l’existence ici-bas de son fils Ibrahime[22] qu’ALLAH le bénisse, le père ne pouvait pas retenir ses larmes.[23] Il avait expliqué alors que si les hurlements et les lamentations sont à éviter en de pareilles circonstances, les larmes par contre peuvent couler.
Une Miséricorde du Généreux.
Au téléphone, ma belle-mère[24]essayait d’être présente. Sa sœur aussi.
Mes deux fils étaient avec moi. L’épouse[25] de l’un d’eux aussi.
Au moment de la prière que dirigeait mon fils aîné, debout, inclinés, prosternés, assis devant notre Maître, nos larmes, accompagnant nos récitations, invoquaient la Miséricorde.
Le temps fixé par ALLAH à ma mère dans l’espace ici-bas s’est achevé.
C’est le commencement de l’autre existence, celle de l’au-delà, la Vie éternelle.
J’invoque le Créateur pour qu’Il la couvre de Son Amour.
Je pleure son départ en pensant à tout ce que j’ai manqué, mais avec l’Espoir que ces larmes soient des larmes de Miséricorde, des larmes qui annoncent le Bonheur des retrouvailles ine cha ALLAH.
Le téléphone m’a servi aussi à être parmi ceux et celles qui s’activaient pour les préparatifs de l’enterrement et à y «participer».
– «Allô mon frère, nous quittons Rabat. Nous ramenons le corps de notre mère à Tiddas.»
L’ambulance.
La route.
«Voilà le paradis où je vivais autrefois : mer et montagne. Il y a de cela toute une vie. Avant la science, avant la civilisation et la conscience. Et peut-être y retournerai-je pour mourir en paix un jour...
Voilà le paradis où nous vivions autrefois : arbre de roc, la montagne plongeant abruptes ses racines dans les entrailles de la mer. La terre entière, humanité comprise, prenant source de vie dans l’eau. L’Océan montant à l’assaut du ciel le long de la falaise et, jusqu’aux cimes, le long des cèdres hérissés.
Un cheval blanc court et s’ébroue sur la plage. Mon cheval. Deux mouettes s’enlacent dans le ciel. Une vague vient du fond du passé et lente, dandinante, puissante, déferle. Explose et fait exploser les souvenirs comme autant de bulles d’écume.
Souffrance et amertume d’avoir tant lutté pour presque rien : pour être et pour avoir, faire et parfaire une existence – tout, oui tout est annihilé par la voix de la mer. Seule subsiste la gigantesque mélancolie de l’autrefois, quant tout était à commencer, tout à espérer. Naissance à soi et au monde.
Une vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle d’une vie nouvelle, sans nombre, débordant par delà les rives du temps, de l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se renouvelant, ajoutant leur vie à la vie.
D’aussi loin qu’on les entende, toutes ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix...»[26]
L’ambulance.
La route.
Inconscient.
Blessé.
Traumatisé.
Amnésique en partie.[27]
Comment ai-je survécu ?
Pourquoi ?
«Inconscient», je m’entends invoquer l’Unique.
J’ai mis du temps avant de comprendre.
Avant de voir.
Comment ai-je fait pour m’aveugler à ce point ?
Qu’est-ce qui embrumait la vue de mon cœur ?
Qui a assombri le conscient personnel ?
Le conscient communautaire ?
Le conscient de ma Matrie ?[28]
Il pleut.
Je m’abreuve et m’irrigue de l’eau qui coule en moi. L’eau de la Source. Je ne réalisais pas qu’il me fallait veiller sur cette eau, l’offrande la plus précieuse, sous peine de la perdre, et sans être sûr de ne pas la perdre. Une coulée de Miséricorde que j’entretiens comme je peux, y compris avec mes larmes.
L’ambulance.
La route.
J’ai téléphoné à mon frère, à mes sœurs pour leur demander d’expliquer qu’il ne faut pas recourir aux hurlements et aux lamentations.
– «Allô mon frère, j’ai fait venir de Khemisset une femme pour la toilette du corps de notre mère. Elle sait ce qu’il faut faire. Pour la mise en terre, elle dit que certaines personnes tiennent à mettre le corps dans un cercueil simple, en bois ordinaire. Qu’est-ce qu’on fait ?»
– «Dans le lieu où notre mère va être enterrée, personne n’impose le cercueil. Mettez son corps dans sa tombe en linceul, sans cercueil.»
–«D’accord.»[29]
J’avais assez régulièrement ma mère au téléphone[30]. Il m’arrivait de lui donner certaines précisions relatives à notre Foi. Lorsque le jeûne par exemple pouvait être préjudiciable à sa santé parce qu’elle n’avait plus la force physique de jeûner pendant le mois de ramadane,[31] elle était préoccupée. Je lui rappelais alors qu’il n’y a pas de contrainte en Islam et qu’ALLAH dans Sa Générosité dispense du jeûne les croyants et les croyantes qui ne sont pas en mesure de jeûner.[32]
Pour cette dispense, je n’oubliais pas de l’inviter à offrir, pour chaque jour du mois de ramadane, à une personne dans le besoin, un repas le soir ou l’équivalent de ce repas en argent.[33]
S’agissant de la prière, lorsqu’elle avait du mal à utiliser l’eau pour faire ses ablutions, je lui rappelais qu’elle pouvait recourir aux ablutions dites pulvérales,[34] et qu’elle pouvait prier assise ou allongée si son état ne lui permettait pas de faire autrement.
– «D’accord.»
Le lendemain matin, j’ai repris le téléphone.
La toilette du corps de ma mère était en cours.
Des mots se mettaient en mouvement. Faisaient voler en éclats des illusions. Gommaient des chimères. Regagnaient le cœur, puis se répandaient dans tout l’être.
Recevoir.
Donner.
Le Paradis est sous les pas des mères.
Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
Comprendre le hennissement des chevaux. Marcher au rythme de leur galop.
Retrouver la force de l’enfance.
Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
S’abreuver à la Source. S’irriguer. Atteindre l’équilibre. L’harmonie.
Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?
Une de mes sœurs de la région parisienne est arrivée dans la matinée pour être avec moi.
En route pour Tiddas, la dernière épouse de mon père m’avait fait savoir que celui-ci n’avait pas la force d’effectuer le déplacement pour assister à l’enterrement. Savait-il ce qui se passait ?[35] Elle m’avait appris aussi qu’elle s’était rendue chez mon frère aîné[36]pour l’informer.
Un peu plus tard, j’avais appris que la toilette était terminée.et que le corps était prêt pour l’enterrement.
– «Des personnes ont dit à mon frère de rester, après l’enterrement, prés de la tombe, pour réciter un peu de Qoraane[37]et continuer les invocations pour notre mère, qu’est-ce qu’on fait ? »
– «Mon frère peut suivre ce qui a été dit par ces personnes.»
– «D’accord.»
Vers la fin de cet échange avec ma sœur, une voix avait retenti. Un récitant du Qoraane. Les paroles du Message. L’Immense Offrande.
Cette voix c’était «la nostalgie douloureuse et sereine à la fois de cette autre vie qui était la nôtre et vers laquelle nous étions destinés à retourner tous, vainqueurs et vaincus, accomplis ou à l’état larvaire, fidèles et athées, de par la Toute Miséricorde de Dieu.»[38]
Des larmes affluaient comme des marées. Des images aussi.
Égarements, errements, confusions, manque de discernement.
Les saisons ont succédé aux saisons.
Je sais de Source Sûre d’où je viens, où je vais et je voudrais tant faire marche arrière pour refaire autrement certaines choses.
J’aimerais tant faire ce qui me vient d’avant que je ne sois.
J’aimerais tant que mes larmes, comme l’eau qui s’infiltre dans la terre pour rafraîchir les racines de l’arbre, irriguent encore et encore les graines pour que germent les fleurs de mon cœur.
J’aimerais tant faire entendre le murmure de l’eau qui nous rappelle que nous sommes à ALLAH et qu’à Lui nous retournons.[39]
– «Allô mon oncle, nous sommes en route pour le cimetière.»[40]

ALLAH AKBAR.[41]

Autrefois, j’ai participé à l’enterrement d’une femme. J’étais de ceux qui portaient le corps.
Nous voilà Seigneur, avec nos larmes et nos invocations. Nous espérons en Ta Clémence et en Ta Miséricorde pour celle dont le corps rejoint sa tombe et pour nous qui allons la suivre lorsque Tu l’auras décidé.

TU ES CELUI QUI DÉCIDE DE TOUT.

J’ai eu des contacts avec des frères, des sœurs, des neveux, des nièces, des beaux-frères, des belles-sœurs, des beaux-pères et autres parents.[42] Des personnes du Maroc, de France, d’Angleterre, d’Italie.
Après des échanges téléphoniques avec la cousine de mon épouse et son mari à Turin,[43]ce dernier m’a adressé un texte[44]où il disait entres autres :
«Quand une maman termine son chemin, tant de souvenirs reviennent en mémoire. Moments de bonheur, de douceur, de douleur. L’amour qui continuera à unir le cœur de la mère et celui des enfants se renouvelle.»
Un de mes fils m’a envoyé[45] ces mots de Henri MERTZ :
«Mains maternelles. Mains merveilleuses ! Ne se reposent jamais, ne refusent jamais, peinent, agissent jusqu'à la fin : Encore à la tombe elles bénissent.»
Presque au même moment où une de mes sœurs de la région parisienne apprenait que le temps fixé par ALLAH à ma mère dans l’espace ici-bas s’était achevé, un père lui téléphonait pour lui faire savoir que son épouse venait d’accoucher d’une fille.

GLOIRE À ALLAH.


BOUAZZA


[1] Assabr, ssbr (le «r» roulé).
[2] Albahr alabyad almoutawassite (le «r» roulé), la mer blanche intermédiaire.
[3] Almaghrib, Lmghrib le «r» roulé).
[4] J’ai recours au calendrier dit «Grégorien» au lieu du calendrier lunaire pour faciliter la compréhension aux lecteurs et aux lectrices, car le calendrier dit «Grégorien» est imposé pratiquement partout, y compris parmi ceux et celles qui autrefois ne subissaient pas cette contrainte et appliquaient le calendrier lunaire.
Un jour ine cha ALLAH, le calendrier lunaire retrouvera sa place.
[5] Driss Chraïbi, L’Homme du Livre, Balland-Eddif (Eddif, Maroc 1994, Balland, France 1995), P.85.
[6] Texte sur internet intitulé «Metis-sage», daté du mois d’avril 2006.
[7] Mon âge en arrivant en France (à l’époque, la majorité était à vingt et un ans).
[8] Les médecins soignent et ALLAH guérit.
[9] La première épouse a quitté ce monde il y a une quarantaine d’années. Elle a eu deux enfants avec mon père : mon frère aîné et ma sœur dont l’existence ici-bas s’est arrêtée en 1970, année de mon arrivée en France.
Après son divorce, cette première épouse s’était remariée et a eu un garçon que je voyais, ainsi que sa mère et son père, lorsque j’étais au Maroc.
[10] Les souvenirs de cette époque faisaient que parfois son regard avait «quelque chose» qui n’était pas simple à définir. Il m’arrive aussi d’avoir dans le regard «quelque chose» qui n’est pas simple à définir.
[11] Parfois, les agissements de certains membres d’une famille, peuvent briser et détruire celle-ci. Comment alors soigner la maladie et espérer que ces personnes obtiennent la guérison ?
[12] Il a quitté l’existence ici-bas en 1994.
[13] S’écrit aussi Tedders.
[14] Le deuxième enfant de son deuxième mariage.
[15] Lkhmiçate.
[16] La fille aînée de son deuxième mariage.
[17] De son premier mariage.
[18] Arribate, rrbate (le «r» roulé).
[19] Issue du troisième mariage de mon père. Mariage qui a vu la naissance de huit enfants : cinq garçons et trois filles. Deux garçons et deux filles sont installés en France (un troisième garçon y était aussi, avant de retourner au Maroc il y a quelques années).
En dehors de cette sœur avec laquelle j’ai réussi à renouer des contacts assez suivis, les contacts avec les autres ont été perdus ou sont très rares. J’invoque ALLAH pour qu’Il nous éclaire et nous guide.
[20] Premier enfant du premier mariage de mon père.
[21] J’ai une photo, à côté de mon lit, que je regarde avant de m’endormir. Une photo de ma mère, jeune, enceinte de moi, debout à côté de mon père qui tient ma sœur dans ses bras. (C’est cette sœur, de deux ans mon aînée, qui m’a envoyé cette photo).
[22] Le «r» roulé.
[23] Peut-on verser des larmes lorsque Le Tout Puissant décide de mettre fin à l’existence ici-bas ?
[24] Cette femme qui n’avait pas dix-sept ans au divorce de ma mère, a fait ce qu’elle a pu pour m’élever et me transmettre ce qu’elle jugeait important.
Dans les années quatre vingt, à son tour, elle a été quittée par mon père alors âgé de plus de soixante ans, qui s’était remariée avec une femme qui n’avait pas trente ans. Ce remariage a vu la naissance de deux enfants : une sœur et un frère.
[25] Le mariage a eu lieu le vendredi 2 mai 2008.
[26] Driss Chraïbi, La Civilisation ma Mère !..., Paris, éditions Denoël, 1972, P.13-14.
[27] J’ai eu un accident de la route en France en 1972.
[28] Oumma, communauté.
[29] ALLAH bénit les personnes qui écoutent et suivent ce qu’il y a de mieux.
[30] Au départ nous passions par des cabines téléphoniques publiques et par la suite, je la contactais sur le téléphone portable de mon frère à Tiddas. Je la faisais rire en lui disant parfois qu’elle était très douée pour l’utilisation du téléphone portable. Je regrette de ne pas l’avoir appelée tous les jours et même plusieurs fois par jour.
[31] Ramadan.
[32] Se reporter à la documentation relative au jeûne en Islam.
[33] En dépit de ses moyens matériels limités, elle pouvait s’acquitter de cela.
[34] Attayammoume. Ablutions dites sèches. On y a recours, entres autres, lorsqu’il y a une incapacité à utiliser l’eau. On se passe les mains sur le visage et sur les mains après avoir posé ces dernières sur la terre, sur une roche, sur une pierre ou s’être servi d’un galet à la manière d’une savonnette. Cela remplace donc le recours à l’eau pour les ablutions mineures et les ablutions majeures.
Se reporter aux divers documents concernant ces différents points.
[35] Lorsque je l’ai eu au téléphone plus tard, j’ai pu me rendre compte que ses problèmes de mémoire ne s’étaient pas amoindris et qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait. Que sait-il encore de moi ?
[36] Depuis de nombreuses années, les contacts entre divers membres de la famille sont réduits, rompus, voire inexistants dans certains cas. Qu’ALLAH nous éclaire et nous guide.
[37] Coran.
[38] Driss Chraïbi, Succession ouverte, Paris, éditions Denoël, 1962, P.78.
[39] INNA LILLAH WA INNA ILAYHI RAJIٰOUNE (le «r» roulé).
[40] Cimetière dit tanoualte (nouala, la hutte) à trois ou quatre kilomètres du centre de Tiddas. Cimetière où sont enterrés l’époux de ma mère, deux oncles maternels et d’autres croyants et croyantes qu’ALLAH les couvre de Sa Miséricorde.
[41] ALLAH EST PLUS GRAND, ALLAH EST LE PLUS GRAND.
[42] Avec certains et certaines, je n’avais plus de contacts depuis longtemps. Qu’ALLAH nous éclaire et nous guide.
[43] En Italie.
[44] Texto sur le téléphone portable, S.M.S (Short Message Service).
[45] Par «e-mail» («mel», «courriel», courrier électronique, message envoyé sur internet).